24/09/2013 – 21h30
BOBIGNY (NOVOpress) – Derrière le sourire, la « cool attitude » et la « Saga Africa », le vrai visage de Yannick Noah semble moins reluisant. L’ancienne nounou de son dernier fils, Joalukas (9 ans), l’accuse lui et sa compagne Isabelle Camus d’esclavage ! Le tribunal des prud’hommes de Bobigny (Seine-Saint-Denis) est saisi de l’affaire. Si aucun accord n’est trouvé, l’affaire pourrait être portée au pénal pour « esclavage » et « abus de confiance ».
« Je les ai suivis pendant trois mois, en tournée, puis en vacances, et je me suis occupée de Joalukas nuit et jour, du lundi au dimanche, pour 950 euros par mois », explique au Figaro Rabra Bendjebbour. L’ancienne nounou décrit un couple impitoyable et superficiel : « Elle ne prenait son fils dans ses bras que pour sortir dehors, devant les gens », déclare Rabra Bendjebbour au sujet d’Isabelle Camus, la compagne du chanteur. Quant au père, il ne « venait embrasser son fils qu’une seule fois par jour, le soir, avant de le laisser dormir dans ma chambre et de me laisser s’occuper de lui comme si j’étais sa mère ».
Liste de tâches longue comme le bras, horaires à rallonge, pas de temps libre, salaire de misère… la nounou dresse un portrait des Noah en véritables patrons voyous. La collaboration s’achève brusquement en 2004. « J’expliquais juste à Isabelle Camus que je n’étais plus prête à travailler jour et nuit! Elle m’a dit : “dans ce cas là, dégage” ». Une affaire qui écorne salement l’image de Yannick Noah.
Et le Bloc identitaire n’a pas manqué de réagir par un communiqué titré « Escroquerie “antiraciste” : Yannick Noah n’a pas aboli l’esclavage ! ». Précisant : « [A] l’instar de Thuram, Yannick Noah, déjà entendu en 2012 par une commission d’enquête sur l’exil fiscal, aime à donner des leçons de bien-pensance à la terre entière et sans frontière. Des bancs de la fête de l’Huma aux concerts de SOS Racisme, en passant par la célébration de l’élection de François Hollande, Noah fait partie des icônes de la gauche française “antiraciste”. »
Fabrice Robert a également réagi sur Twitter.
Crédit photo Une : Huard via Flickr (cc).