05/07/2013 – 14h00
PARIS (NOVOpress) – L’insécurité relèverait-elle d’un phantasme chez les Français puisque les chiffres sont formels : on compte 670.000 délits de moins depuis 2002 et le taux d’élucidation des infractions est en hausse de douze points ? Problème : ces chiffres sont faux !
Dans son ouvrage « Un mensonge d’Etat, l’imposture sécuritaire » (photo), Jean-François Impini consacre notamment son enquête aux outils de manipulation de la statistique. Le lecteur découvre « l’affligeant spectacle d’un appareil statistique transformé en telle machine à dénaturer la réalité, ici sous-estimant l’activité criminelle et là surestimant l’efficacité policière, que l’on peut pratiquement parler à son sujet de mensonge d’Etat », souligne l’auteur.
Qui paie cash ce trucage des statistiques par le ministère de l’Intérieur ? Les Français, à qui on transmet des données ne correspondant pas à la réalité qu’elles étaient censées décrire ; les victimes directes de la délinquance, bien sûr, souvent dissuadées de se faire connaître. La police et la justice, « déconsidérées par l’inévitable décalage entre le triomphalisme officiel et la perception citoyenne quotidienne ». Le tout prend la forme d’une « faillite démocratique n’ayant d’égale que celle des élites à qui il appartenait de la dénoncer ».
Et il n’y a pas d’espoir de renouveau avec le laxisme de l’Etat socialiste…