14/06/2013 – 12h00
BOSTON (NOVOpress) – « Les derniers d’entre nous ». Le nouveau jeu-vidéo événement du studio Naughty Dog, « The last of us », est non seulement d’une beauté graphique rare, mais il entraîne le joueur dans la chronique d’une mort annoncée de l’Amérique de Barack Obama. A travers les regards du cinquantenaire Joel et d’Ellie, une adolescente de 14 ans, le joueur plonge dans un road trip infernal à l’est des États-Unis (entre Boston, Pittsburgh et Lincoln), ravagés par une pandémie.
Dans la lignée de « Je suis une Légende » ou encore « La Route », « The last of us » décrit un monde découpé en zones de quarantaine, traversé d’endroits abandonnés et en ruine, où s’aventurer dans un secteur dominé par les gangs vous vaut une balle dans la tête. Une nouvelle allégorie de la société multiraciale avec sa cohorte de quartiers insalubres, ghettos barbares et haines multiculturelles. Quand le jeu vidéo parle au cerveau et ne sert pas de défouloir pour adolescents décérébrés, alors on signe des deux mains !