14/05/2013 -14h10
DAMAS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Samedi, au sud de la Turquie, un triple attentat provoquait la mort de plusieurs dizaines de personnes, et plus de cent blessés. Le gouvernement turc, par la voix de son vice‑Premier ministre, n’a pas tardé à réagir et à accuser le gouvernement syrien légitime. En cause : la proximité d’un camp de réfugiés et de déserteurs syriens, ayant fui les combats. Bachar El‑Assad a immédiatement clamé son innocence.
A cette nouvelle s’ajoutent les derniers rebondissements de l’affaire dite du « gaz sarin »
En effet, Carla Del Ponte dénonce les méthodes employées par les rebelles syriens, à propos de l’emploi d’un gaz inodore et mortel, le gaz sarin. Aussi, l’ancien procureur du Tribunal pénal international pour la Yougoslavie a déclaré : « Selon les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont utilisés des armes chimiques ». Ces propos contredisent ceux de Washington, qui assure pour sa part avec « différents degrés de certitude » que l’usage d’armes toxiques est l’apanage du camp Assad.
Ces faits n’entravent guère la participation de djihadistes français au conflit
Selon l’actuel ministre de l’Intérieur, plusieurs « dizaines » d’individus seraient déjà concernés. Dans un article récent, le journal Le Monde détaille le fonctionnement des filiales djihadistes françaises, et l’impuissance de notre justice face à ces volontaires.
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