20/04/2013 – 08h00
MANCHESTER (NOVOpress) – Orchestral Manœuvres in the Dark. OMD pour les intimes. Ces trois lettres n’évoqueront peut-être pas grand-chose pour les moins de trente ans. Pourtant, certains tubes de ce groupe anglais sont gravés dans les mémoires : « Electricity », « Enola Gay » ou encore, « Souvenir ». Trente-trois ans de carrière au compteur, mais toujours une même musique électronique raffinée, teintée de mélancolie. Andy McCluskey et Paul Humphreys, le duo fondateur du groupe, viennent de sortir leur nouvel album « English Electric ». Il succède à « History of Modern » de 2010. A cette époque, la critique avait étrillé l’album, jugé désuet. Le tort d’OMD : être resté trop fidèle à son identité musicale.
Aujourd’hui, les deux musiciens persistent et signent : « Ce serait ridicule d’essayer de faire un son qui ne nous ressemble pas », revendiquent-ils auprès des médias. Les synthés en apesanteur, les voix nuageuses, sont donc de nouveau au rendez-vous dans « English Electric ». Comme l’univers graphique du groupe, reconnaissable entre tous, signé Peter Saville, le père des pochettes des mythiques disques de Joy Division et New Order. L’auditeur n’est pas en terre inconnue avec ce douzième excellent album d’Orchestral Manœuvres in the Dark, sur la scène du Trianon à Paris le 18 mai prochain. Faire du neuf avec du vieux ? Et alors, n’est-ce pas mieux que du neuf qui sent le vieux, façon Green Day qui pompe aujourd’hui les Clash ou Muse qui singe de plus en plus Queen ?
PS : plusieurs vidéos sont accessibles sur cette page du site du quotidien belge francophone Le Soir