27/03/2013 – 18h00
PARIS (NOVOpress) – Un rapport, publié hier, de l’Agence du médicament (ANSM) portant sur les années 2000 à 2011 révèle que les pilules contraceptives, toutes générations confondues, provoquent chaque année en moyenne 2.529 accidents thromboemboliques veineux et vingt décès, nombres très supérieurs à ce qui était recensé jusqu’à présent par des méthodes moins complètes. Cependant cette statistique des effets secondaires graves reste très incomplète car il y a tous les cas où la liaison entre la pilule et la mort n’est pas remarquée, en particulier pour les décès au domicile, et l’étude de l’ANSM ne concerne que les accidents veineux et pas les accidents et morts d’origine artérielle qui pourraient être presque aussi nombreux que les complications veineuses.
Ce n’est pas étonnant d’avoir des dommages collatéraux pour une méthode aussi anti-écologique qui consiste à inonder tout le corps d’une femme d’hormones pour entraver les effets d’une action locale qui ne concerne que quelques dizaines de centimètres carrés du corps.
Si quatorze des décès sur les vingt recensés actuellement par an et 1751 des accidents sont attribuables aux pilules de 3e et 4e génération qui ont déjà été l’objet d’une alerte en début d’année, il faut noter que les pilules de 1e et 2e génération sont responsables du tiers des dégâts.
L’Agence du médicament préconise l’utilisation de moyens alternatifs de contraception.
Crédit photo : mr.paille via Flickr (CC).