26/03/2013 – 08h00
PARIS (NOVOpress) – Béatrice Bourges, présidente du « Collectif pour l’enfant », l’une des associations coordinatrices de « La manif pour tous », a été exclue de la liste des porte-parole du mouvement contre le mariage et l’adoption homosexuels. « Béatrice Bourges n’est plus membre de notre collectif », a déclaré Frigide Barjot au Parisien. La porte-parole médiatique de « La manif pour tous » semble vouloir punir Béatrice Bourges pour ses récents propos après la manifestation de dimanche dernier à Paris contre le mariage gay.
La présidente du Collectif pour l’enfant (groupement de 79 associations familiales), avait critiqué la position de Frigide Barjot, suite à la répression policière contre les manifestants. « En se désolidarisant de ces familles qui ont reçu des gaz lacrymogènes, en les traitant de skinheads, elle a lâché ses troupes », a-t-elle estimé. Dès dimanche matin, Béatrice Bourges avait appelé les patriotes à résister et à participer au « Printemps français » en proposant d’occuper les Champs-Elysées avec des tentes.
Avec l’éviction symbolique de Béatrice Bourges, Frigide Barjot se coupe spectaculairement de ces milliers de Français ayant courageusement rejoint dimanche les Champs-Élysées, poussés par le vent frais du « Printemps français » contre l’Etat socialiste. Ils n’ont pas écouté les appels à la soumission relayés par les écrans géants des organisateurs : « N’essayez pas de déborder, c’est inutile, périlleux et illégal », pouvait-on lire. Frigide Barjot semble ignorer que l’Histoire de France est riche en résistances populaires, considérées sur le coup par le pouvoir en place comme illégales, mais passées ensuite à la postérité comme légitimes : en 1871 avec la Commune ou 1940 avec le début de la résistance. 2013 pourrait donc marquer le commencement légitime du « Printemps français » contre un Etat socialiste aux abois.
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