07/03/2013 – 18h45
PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – De plus en plus de pays d’Afrique se plient aux exigences des Oulémas, les docteurs de la loi islamique, pour accéder à de nouvelles sources de financement. Car si l’islam interdit le prêt à intérêt, il n’interdit pas l’hypocrisie ! Ainsi, des titres appelés « sukuks » se comportent comme les obligations d’Etat qu’émet par exemple la France.
Jusque là limités aux pays arabes du Golfe, ces instruments sont maintenant utilisés par l’Egypte et, bientôt, par le Sénégal, le Nigeria et même l’Afrique du Sud ! Ce ne serait d’ailleurs pas tout à fait la première fois qu’un pays non musulman émettrait un sukuk puisque le Land allemand de Saxe Anhalt avait donné cet exemple au début des années 2000 !
Cette diffusion ne s’explique pas seulement par le fait que les Etats du Golfe disposent de plus de 1000 milliards de dollars de réserves de change à placer. Elle procède aussi d’une stratégie d’expansion, dont témoigne l’existence de la Banque islamique de développement, qui émet des prêts sous réserve d’acceptation des principes de la charia.
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