23/02/2013 – 14h00
ANGERS (NOVOpress) — L’affaire du Subway d’Angers, accusé de pratiques homophobes et discriminatoires, démontre l’atmosphère irrespirable de chasse aux sorcières qui règne dans la « Hollandie » à l’encontre de tous ceux qui osent émettre une opinion inverse au discours dominant.
Les faits au départ sont totalement insignifiants et le patron du Subway du quartier Saint-Serge d’Angers ne s’attendait certainement pas à subir un tel ouragan. D’origine suisse, et visiblement peu au fait du climat de terrorisme intellectuel et moral qui règne aujourd’hui en France, le commerçant placardait à l’occasion de la Saint-Valentin une affichette à l’entrée de son restaurant annonçant : « Saint-Valentin, Jeudi 14 Février, Fête des amoureux, Pour les couples (H/F), 2 menus 30 cm : 14 € ». Un astérisque, après la mention (H/F), renvoyait à une note en bas de l’affiche indiquant : « Discrimination (?) : Non, la loi de mariage pour tous a avancé, mais n’est pas encore ratifiée par le Sénat. Jusque là j’utilise la loi de la liberté d’expression » (sic).
Photographiée par des passants, l’affiche faisait très rapidement le tour des réseaux sociaux puis était reprise dès le lendemain par la presse locale puis nationale (Le Parisien, Libération, RTL, etc…, se sont fait l’écho de cette affaire…). Toute la bien-pensance s’embrasait rapidement, le malheureux tenancier faisant l’objet d’un pilonnage médiatique en règle. L’association Quazar, antenne locale du lobby homosexuel donnait le ton aussitôt en fustigeant une « offre promotionnelle homophobe puisqu’elle n’est réservée qu’aux couples hétérosexuels, la refusant aux couples homosexuels », et menaçait de livrer le restaurateur au bras séculier de la nouvelle inquisition en le traînant devant les tribunaux. Le parquet d’Angers (qui n’a pas encore fait savoir, à ce jour, s’il engageait des poursuites à l’encontre du gérant) précisait que cet acte était passible de trois ans de prison et 45 000 € d’amende…
Le maire socialiste d’Angers, Frédéric Beatse, jamais en retard pour participer aux gay-prides locales et rêvant de transformer la capitale des comtes d’Anjou en cité gay-friendly (repeignant bus et tramways aux couleurs de l’arc-en-ciel), exprimait lui aussi son indignation face à « l’affiche honteuse », adressait « ces pensées vers toutes celles et tous ceux qui doivent subir ces attaques scandaleuses. » et terminait son communiqué par un martial « le combat continue ! » (pour la PMA ? puis la GPA ??). Seule manifestation publique de soutien, un collectif d’étudiants du FNJ et de Génération identitaire se rassemblait devant le café afin de dénoncer la police de la pensée et ses collabos. Aucune réaction en revanche des partisans de la Manif pour Tous, pourtant particulièrement nombreux dans cette ville de réputation bourgeoise et catholique, ceux-ci préférant sans doute s’exprimer uniquement sur la question du mariage homosexuel et, certainement aussi, hélas, par frousse d’être taxé d’homophobie. Belle preuve de courage là encore…
La direction de Subway France, terrifiée elle aussi, se livrait alors à une véritable danse du ventre auprès de la communauté homosexuelle, jurant de son homophilie, affirmant être « fortement engagée pour entretenir des valeurs de diversité et d’intégration dans ses restaurants du monde entier et ne cautionne en aucun cas les discriminations d’aucune sorte ». Dans l’attente d’une décision de la direction mondiale de Subway basée aux États-Unis (l’enseigne Subway représente 38 000 restaurants dans le monde dont 420 en France), et moins de 24 heures après la pose de l’affiche, le restaurant (pourtant franchisé) était fermé, laissant 6 salariés sur le trottoir… Le gérant lui-même fut prié de faire son autocritique, affirmant pour se dédouaner « je suis un immigré venu en France par amour, moi aussi victime de discriminations », faisant foi d’antiracisme en mettant en avant ses employés maghrébins et asiatiques. Bien que visiblement peu au fait des subtilités de la langue française, il avait néanmoins fort bien compris que se revendiquer d’une autre « minorité discriminée » pourrait éventuellement lui permettre de passer entre les balles… Manque de chance pour lui, cette méthode ne semblait pas fonctionner avec les Suisses allemands !

Terrible aveu des énormes pressions que le gérant du café a du subir, celui-ci indiquait aux journalistes qu’il voulait « continuer à faire repentance » en demandant à s’excuser publiquement devant les homosexuels de Quazar…
Une semaine après, le jeudi 21 février, la tension retombée d’un cran, le restaurant a cependant pu rouvrir en présence du directeur régional de Subway. Terrible aveu des énormes pressions que le gérant du café a du subir, celui-ci indiquait aux journalistes qu’il voulait « continuer à faire repentance » en demandant à s’excuser publiquement devant les homosexuels de Quazar… On ne sait pas encore si cette humiliation publique et volontaire du pauvre homme aura lieu, ni sous quelle forme (exposé, chaînes au cou, sur un char en tête de la prochaine gay pride ?), l’association homo laissant cruellement planer le doute sur une éventuelle plainte contre le patron fautif.
Cette histoire, à la base totalement anecdotique, démontre le climat de terreur hallucinant que les lobbies homos et leurs complices font régner sur le sujet et les menaces qui pèsent sur la liberté d’expression pour des prises de positions bien anodines. En suivant le même raisonnement délirant, il sera bientôt interdit aux boîtes de nuit, lorsqu’un couple hétérosexuel se présentera à l’entrée, d’offrir l’accès aux femmes… De même, bientôt les vendeurs de roses pakistanais seront condamnés pour discrimination s’ils ne proposent pas une fleur à deux hommes attablés !
Bienvenue dans le meilleur des mondes…
Photos : DR