28/01/2013 – 08h00
ROME (NOVOpress) – C’est un cas d’école en matière de désinformation et de manipulation politique que l’on a pu observer avant-hier dans les médias transalpins.
En effet, durant toute la journée de samedi, les médias italiens, dont le prétendument très sérieux Corriere della Sera (photo ci-dessus), ont affirmé que « Casapound était exclu des élections » et que les listes du mouvement de la droite radicale et sociale avaient été rejetées par les autorités pour causes d’irrégularité administratives.
Journaux, radios et télévisions ont notamment rivalisé de détails quant aux raisons de cette exclusion (évoquant des causes aussi fondamentales que la taille du logo ou l’agrafage de feuilles de signatures censées ne pas l’être…), bien que les délibérations des autorités de contrôle électoral doivent se dérouler à huis-clos.
Las, il s’agissait de pures spéculations, pour ne pas parler de complets mensonges, et, au final, la quasi totalité des listes de Casapound ont été enregistrées et validées pour concourir aux élections, le mouvement à la tortue ayant respecté à la lettre les obligations, pourtant complexes et drastiques, exigées par la loi.
« L’Italie ressemble à une république bananière, ce qui s’est passé hier est totalement indigne… », a notamment déclaré Simone Di Stefano, vice-président de Casapound Italie et tête de liste aux élections.
« Le climat de manipulation, de désinformation, de tracasserie et d’arrogance bureaucratique qui entoure notre candidature est scandaleux. Même les agences de presse connues et dites “prestigieuses” ont annoncé, sans vérification, le rejet de nos listes. L’Italie est vraiment devenu une république bananière où tout est possible. Bien sûr, tous ceux qui sont ont cherché à brouiller les cartes en diffusant de fausses informations auront à répondre, devant les instances compétentes, de leur incompétence professionnelle ou de leur mauvaise-foi », a ajouté Gianluca Iannone, le président du mouvement.