Au Mali, une intervention militaire tardive, aléatoire et déjà contestée

27 janvier 2013 | France, Politique

27/01/13 – 13h00
PARIS (NOVOpress avec Kiosque Courtois)
– Il y a encore deux mois, le président Hollande avait déclaré « En aucun cas la France n’interviendra elle-même au Mali » ! (vidéo ci-dessous)

Nous sommes finalement intervenus…

Mais un peu tard ! Bernard Lugan pointe du doigt l’attentisme des dirigeants français qui auraient dû intervenir dès le début 2012. En appuyant les Touaregs de tradition contre les islamistes alors que ces derniers étaient encore peu nombreux.

Au-delà de la résolution militaire, c’est une solution politique qui est nécessaire selon le Professeur Lugan. Et malgré la prise de Gao, hier, les conséquences finales de l’intervention restent très aléatoires.

L’état de grâce de Hollande comme « chef de guerre » a déjà disparu

A l’UMP, on critique l’absence d’appuis diplomatiques de la France.  Etats-Unis, Allemagne et Union européenne sont, il est vrai, peu soucieux de se jeter dans le guêpier africain.

Jean‑Luc Mélenchon a critiqué l’absence de mise en cause « des intérêts fondamentaux de la France ». Eva Joly et Noël Mamère ont, eux, dénoncé une forme de « néocolonialisme ».

Crédit photo : Parti Socialiste, via Flickr, (cc).

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