Crédit infographie : Le Monde
25/01/2013 – 17h00
PARIS (NOVOpress) – Les résultats du dernier sondage (ci-dessus) effectué par Ipsos pour Le Monde sont non seulement stupéfiants mais surtout particulièrement édifiants.
Ainsi, selon ce sondage, Près de trois Français sur quatre estiment que l’islam n’est pas compatible avec les valeurs républicaines. En effet, 74% des personnes interrogées estiment que l’islam est une religion “intolérante”, incompatible avec les valeurs de la société française.
Pire encore aux yeux de l’oligarchie qui nous dirige, “8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres. Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont ‘en majorité’ (10%) ou ‘en partie’ (44%) intégristes”.
Une méfiance à l’égard de l’islam qui se retrouve dans toutes les composantes de la société.
Soixante-dix pour cent des sondés pensent “qu’il y a trop d’étrangers en France”. Le sondage a porté sur un “échantillon représentatif de la population française”. La séparation en échantillons ethniques est interdite en France, mais on peut imaginer les pourcentages si l’on avait individualisé les résultats pour les “de souche”, français ou même européens.
De plus, toujours selon ce sondage intitulé “France 2013: les nouvelles fractures”, un Français sur deux (et jusqu’à 77 % des sympathisants du FN) considère aujourd’hui que “le déclin de la France est inéluctable”, en matière économique comme dans le domaine culturel. Mais ils sont plus nombreux encore – trois sur cinq – à voir dans la mondialisation”une menace pour la France” et à juger que “la France doit se protéger davantage du monde d’aujourd’hui”.
Ensuite, Dans un autre registre, celui de la vie politique, l’irritation atteint également des sommets. Non seulement “le système démocratique fonctionne plutôt mal en France” (72 %), mais “les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels” (82 %) et “la plupart” d’entre eux”sont corrompus” (62 %).
Ce qui fait dire au Monde suite à l’analyse de Pascal Perrineau, directeur du Cevipof, que cette “crispation” est autoritaire et identitaire…