Malmö, symbole de l’échec du multiculturalisme à la suédoise

21 janvier 2013 | Actualité internationale, Europe

Le château de Malmö, édifié au XVème siècle.

21/01/2013 – 20h00
MALMÖ (NOVOpress) – Malmö, cité côtière post-industrielle du sud de la Suède, fait partie de ces villes qui, à la manière de Marseille, nous démontrent dès à présent ce que sera « l’Europe d’après », Europe qui aurait définitivement cédé aux sirènes du « Grand remplacement » décrit par Renaud Camus. Tels d’effrayants laboratoires ethnosociologiques, ces villes prouvent, à qui veut l’entendre, l’échec évident et systématique du « vivre-ensemble », concept sacré de la bien-pensance ambiante.

À première vue, Malmö, semble être un endroit sans prétention, portant les cicatrices du déclin industriel de l’Europe, dont les battisses massives sont souvent reconverties en centres culturels. La ville accueille à la fois une communauté juive bien établie, mais aussi et en bien plus grand nombre, des migrants économiques originaires de l’Afrique et du Proche-Orient.

Ce fut l’une des premières villes de Suède à adopter le multiculturalisme comme politique officielle, prônée par la municipalité socio-démocrate avec à sa tête, Ilmar Reepalu. Au reste du monde, Malmö se présente comme une ville moderne, de culture cosmopolite, où la municipalité encourage avec vigueur les initiatives écologistes.

Mais la réalité est toute autre, Malmö, surnommé « la Chicago de Suède », est de plus en plus cité comme un centre européen du communautarisme et un point d’observation des tensions inter-ethniques sur le Vieux Continent. Son taux de criminalité y est double de celui du Royaume-Uni.

« Capitale européenne du viol »

Zlatan Ibrahimović avec la Suède à l'Euro 2012.

Zlatan Ibrahimović avec la Suède à l’Euro 2012.

La ville, et notamment son tristement célèbre quartier de Rosengard (d’où est originaire Zlatan Ibrahimovic), défraie régulièrement la chronique depuis 10 ans. En effet, entre fusillades et autres trafics de drogue, Malmö est surtout reconnu par le triste titre de « capitale européenne du viol ».

Si la législation suédoise empêche de citer l’origine ethnique des suspects, des études démontrent que les immigrés hors-UE représenteraient au bas mot 2/3 de ces viols. D’après l’avocate Ann Christine Hjelm, qui a enquêté sur ces crimes, la conclusion est sans appel : 85% des violeurs condamnés sont nés à l’étranger ou de parents étrangers. Devant ce phénomène, 82% des jeunes femmes suédoises se disent « terrifiées » à l’idée de devoir sortir seule le soir, alors que le pays était vanté comme un chantre de la tranquillité et de la sécurité jusque dans les années 80, on peut parler d’une véritable révolution.

Le problème de ces viols est si important qu’un groupe d’étudiantes avaient décidé dès 2005, de créer une ceinture anti-viol, équipée d’un système de sécurité assez sophistiqué pour décourager toute tentative. Un retour au Moyen-Âge ?

Certains de ces immigrés admettent d’ailleurs leurs préjugés tout à fait ouvertement quant aux Suédoises, les considérant comme des « putes », qui « réclament du viol » par leurs habitudes vestimentaires. Interrogé par un journaliste suédois, l’un d’eux n’y va pas de main morte, avouant même : « Ce n’est pas aussi mauvais finalement, un viol pour une fille suédoise, c’est pas comme le viol d’une jeune fille arabe. La jeune fille suédoise reçoit beaucoup d’aide après, alors que la jeune fille arabe aurait des problèmes avec sa famille. Pour elle, avoir été violée est une source de honte. Il est important qu’elle conserve sa virginité jusqu’au mariage alors que la suédoise, elle avait probablement déjà baisé avant, de toute façon. ». Cela se passe de commentaires.

Le nombre de viols commis par des immigrés est si élevé qu’il est difficile de considérer ces derniers comme des actes aléatoires. Le viol est ici utilisé comme arme d’intimidation massive, vis-à-vis des autres communautés.

Devant ces faits, Amnesty International a en 2008, pour la première fois, mis en garde la Suède, sur le traitement qui y est accordé aux femmes et sur le très faible taux d’élucidation des enquêtes sur ces viols.

Le profil de la Suède en matière de violence contre les femmes a également attiré la préoccupation de l’Organisation des nations unies (ONU). Dans un rapport publié en février 2007, Erturk Yakin, rapporteur de l’ONU, relevait une différence notable entre le progrès apparent dans la réalisation de l’égalité entre les sexes dans la société suédoise, et la progression inquiétante des violences faites aux femmes.

Violences inter-communautaires

Outre les faits de viol et les trafics en tout genre, les actes antisémites se sont multipliés à Malmö. Des cimetières juifs ont été dégradés, la violence physique à l’encontre de la communauté juive a atteint des niveaux sans précédent, cette dernière ayant même émis un avis de précaution vis-à-vis des citoyens juifs souhaitant se rendre dans la région. Avis qui n’était jusque-là utilisé que dans les pays islamiques ! La tension entre les deux communautés a même atteint son apogée en septembre 2012, lorsque le centre culturel juif fut victime d’une attaque à la bombe, sans faire de victime.

Ilmar Reepalu avait alors déclenchée l’indignation de la communauté juive et fut même accusé d’antisémitisme, puisqu’il qualifia ces incidents de réponses légitimes en réponse à l’action israélienne dans la bande de Gaza.

Dernier point et non des moindres : Malmö est la première ville en Europe où la municipalité n’a rien trouvé de mieux à faire que de donner des cours de langue arabe obligatoire pour les policiers, afin que ces derniers connaissent les bases de la courtoisie vis-à-vis de cette population !

Julien Lemaire

Crédits photos : Jorchr (pour la Une) et Илья Хохлов via Wikipédia (cc)

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