13/01/2013 – 15h00
TEL AVIV (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Benyamin Netanyahou a annoncé dimanche dernier son intention d’ériger un mur le long de la ligne de démarcation avec la Syrie. Le Premier ministre israélien a avancé des arguments sécuritaires « La barrière de sécurité située à la frontière avec l’Egypte a été l’un des plus importants projets de bâtiment dans l’histoire d’Israël. J’ai chargé les ouvriers qui ont construit ce mur de renforcer les autres frontières du pays, notamment celle avec la Syrie. Nous avons l’intention d’ériger une barrière identique ». Après un mur pour s’isoler des Palestiniens, puis des Egyptiens, les Israéliens veulent maintenant s’isoler des Syriens. Israël et la Syrie sont formellement en état de guerre depuis 1948. Cependant la situation a été très calme, jusqu’au début de la confrontation entre les forces du président Bachar el-Assad et les rebelles syriens.
La barrière électronique longue de 230 km construite par l’Etat hébreu à la frontière égyptienne a été inaugurée le 2 janvier. Elle est censée arrêter l’infiltration de terroristes en Israël mais également stopper toute immigration clandestine venant d’Afrique sub-saharienne.
Parallèlement à ce mur, d’une longueur de plus de 700 km sur huit mètres de haut, Israël n’hésite pas à mener une ferme politique d’exclusion de ses immigrés, clandestins ou non. Ainsi l’opération dite « Retour à la maison » s’est déjà soldée par l’expulsion du pays de près de 100.000 immigrés, essentiellement africains (Israël compte 7,6 millions d’habitants, à l’échelle de la France ce serait 850 milles expulsions)
Rappelons qu’Arno Klarsfeld, l’actuel président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, pas très regardant avec les finances de la République en matière de ce qu’il indique être une « aide à la réinsertion sur place » des immigrés clandestins, a fait son service militaire en Israël comme… garde-frontières (image en Une).