Esclavagisme : le lobby noir menace la France d’une « pluie de procès »

9 janvier 2013 | France, Politique, Société

09/01/2013 – 08h00
BASSE-TERRE (NOVOpress) – Rosita Destival, une Guadeloupéenne, a décidé d’assigner en justice l’Etat français pour crime contre l’humanité, au nom de la traite négrière. Elle se fonde sur la loi Taubira de mai 2001, reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité. L’Antillaise est soutenue par le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) qui menace la France d’une « pluie de procès ».

Cette initiative se situe dans un mouvement de dénigrement de l’Histoire de France. Il s’agit de faire croire à l’opinion publique que le Blanc capturait seul le Noir afin de le réduire en esclavage. Un mensonge visant à culpabiliser les Européens, comme le rappelle Alain Mabanckou dans l’ouvrage qu’il a publié en 2012 chez Fayard, Le sanglot de l’homme noir : « La responsabilité des Noirs dans la traite négrière reste un tabou parmi les Africains, qui refusent d’ordinaire de se regarder dans le miroir. Toute personne qui rappelle cette vérité est aussitôt taxée de félonie, accusée de jouer le jeu de l’Occident en apportant une pierre à l’édifice de la négation ».

Rosita Destival pourrait également poursuivre en justice une foule d’Etats africains et islamiques au nom des traites intra-africaines et musulmanes qui déportèrent respectivement il y a des siècles 14 et 17 millions de personnes. Sa procédure pourrait se doubler aussi d’un hommage à la France pour avoir fait partie des premières nations au monde à avoir aboli et interdit l’esclavage en 1848, alors que de nombreux pays musulmans sont toujours esclavagistes. Une telle démarche risque pourtant de rencontrer un écho positif auprès des socialistes français sensibles à l’esprit maladif de la repentance, comme vient de le démontrer François Hollande lors de son déplacement en Algérie il y a quelques semaines.

Crédit photo : elycefeliz via Flickr (cc).

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