27/11/2012 – 19h30
RENNES (NOVOpress Breizh) – L’expulsion des 250 clandestins venus du monde entier, qui occupaient illégalement l’ancienne maison de retraite de Pacé (Ille-et-Vilaine) depuis mai dernier, a commencé ce matin. Toutes les personnes seront relogées gracieusement aux frais des contribuables.
Très tôt ce matin, les forces de l’ordre ont entrepris d’évacuer les clandestins qui avaient été installés le 6 mai dernier dans les locaux de l’ancienne maison de retraite de Pacé par les militants de l’association Droit au logement (DAL).
Ce qui était devenu le plus grand squat de France avait bouleversé la vie des habitants de cette petite cité bretonne réputée tranquille. Insécurité, trafics en tous genres, prostitution, rixes : l’arrivée soudaine de la « diversité » n’avait pas vraiment facilité le « vivre ensemble », c’est le moins que l’on puisse dire. Les associations en charge de la réinsertion sociale n’avaient pas manqué de dénoncer l’action du DAL, qualifié de « pompier pyromane ».
Les Tchétchènes, Mongols, Roms, Irakiens et autres Africains qui occupaient le squat vont rejoindre en bus la préfecture (photo), où ils seront dirigés vers l’un des 200 logements recensés. La préfecture d’Ille-et-Vilaine a en effet confirmé qu’il n’y aura « aucune mise à la rue ». Une chance que pourront leur envier tous les autochtones qui galèrent pour trouver un logement.
Afin de faciliter cette opération la préfecture de Rennes était fermée au public ce matin, l’accès aux locaux étant exclusivement réservé aux 250 ex-squatters. Devant la colère des usagers qui, venus accomplir des démarches, ont trouvé porte close, la gendarmerie a dû établir un périmètre de sécurité.
Une préfecture exclusivement réservée à l’accueil des clandestins pour leur proposer des logements à leur convenance : la mesure prise par le préfet Michel Cadot, qui officialise ainsi la préférence étrangère, devrait plaire aux militants du DAL.
Crédit photo : Pymouss via Wikipédia (cc).