27/11/2012 – 08h00
LAMPEDUSA (NOVOpress) – « Encore un nouveau débarquement ». Les journaux italiens qui en parlent encore ne leur consacrent plus que quelques lignes. Dans la nuit de samedi à dimanche, « la Garde côtière [sic] a secouru quatre-vingts clandestins, dont vingt-cinq femmes (deux d’entre elles étaient enceintes), qui se trouvaient à bord d’un canot d’une dizaine de mètres de navigabilité précaire ».
Le sauvetage a eu lieu à 30 milles au sud de Portopalo (province de Syracuse en Sicile). Les immigrés, qui ont déclaré être de nationalité somalienne, avaient appelé les garde-côtes de Palerme avec un téléphone satellitaire en demandant qu’on vienne les chercher. Les garde-côtes se sont, bien sûr, exécutés.
Samedi matin, un autre débarquement a eu lieu, cette fois à Lampedusa : 235 clandestins, parmi lesquels 45 femmes et six enfants, sont arrivés sur les côtes italiennes sur une barque en bois de 18 mètres. Ils avaient été repérés vendredi soir par un avion de la Garde côtière qui survolait le canal de Sicile pour … une « mission anti-immigration ». Deux vedettes sont alors allées chercher les clandestins, qui se trouvaient à 50 milles au sud de Lampedusa. Elles les ont escortés jusqu’au port, avec l’aide du vaisseau Lavinia, de la Marine Militaire.
C’est ce que, dans l’Italie de Mario Monti, on appelle une « mission anti-immigration ».