13/12/12 – 18h00
ROME (NOVOpress) – Les brillants résultats économiques du gouvernement du « technicien » Mario Monti, tant vanté par les instances financières internationales qui l’ont imposé et les médias à leurs ordres, tardent à se faire sentir… Le mois de septembre 2012 a en effet vu le déficit public italien atteindre un nouveau record. Les chiffres publiés par la Banque d’Italie témoignent ainsi d’une hausse de 19,5 milliards par rapport à août, pour atteindre un nouveau record de 1 995,1 milliard.
Et pendant ce temps les Italiens continuent à voir leurs taxes et impôts augmenter et leurs emplois se précariser, seules les banques internationales qu’il « rembourse » généreusement ayant à se féliciter de la politique de Mario Monti…
Curieusement, ce qui devrait être un nouveau camouflet pour l’homme de la Goldmann Sachs est une nouvelle fois attribué par les médias du système au « contexte économique général » et à la « responsabilité des gouvernements précédents ». Une stratégie visant à ne pas compromettre l’avènement d’un gouvernement Monti 2, celui-ci se présentant comme le seul « recours » crédible et sérieux face à une classe politique totalement disloquée sous le poids des scandales.
Une dichotomie contestée par le mouvement patriote et social Casapound Italia, qui rejette à la fois les techniciens imposés par les instances internationales et les vieux partis institutionnels décrédibilisés et qui organise le 24 novembre prochain une grande marche nationale « contre l’usure, les banques et les techniciens » qui marquera le lancement de sa campagne électorale.
Crédit photo : eye/see via Flickr (cc)