26/10/2012 – 12h00
MOSCOU — Katia Samoutsevich, l’une des membres des Pussy Riot, libérée en appel le 10 octobre dernier, a accordé une interview à L’Express, diffusée le 25 octobre sur le site internet du magazine. Dans cet entretien, la militante gauchiste ayant profané l’intérieur de la cathédrale Saint-Sauveur à Moscou, le 21 février dernier, rappelle que cette action visait les « hiérarques de l’église orthodoxe russe » et le gouvernement. Plus particulièrement, le patriarche Cyrille qui aurait soutenu le parti Russie Unie et Vladimir Poutine.
Katia Samoutsevich confie ne pas regretter ce blasphème qualifié de « juste ». Et si cette action a choqué la société russe, cela s’expliquerait par le fait que la télévision est « contrôlée à 100% par le pouvoir ». Cependant, le trio a bénéficié du puissant « mouvement de solidarité internationale ». Mais les bonnes âmes qui volent au secours des Pussy Riot, comme à Paris début octobre (photo), sont aux abonnés absents lorsqu’ils s’agit de défendre de jeunes français, menacés par le pouvoir socialiste, après avoir manifesté sur le chantier d’une mosquée aux mains des islamistes à Poitiers…
Crédit photo : Amnesty International USA, via Flickr, (cc).