Lance Armstrong, pourquoi maintenant ?

23 octobre 2012 | Sport

23/10/2012 — 14h00
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de Réinformation) —
Lance Armstrong (photo en 2002) s’est vu retirer tous ses résultats obtenus depuis 1998. C’est l’Union cycliste internationale, l’UCI qui a prononcé cette sanction à l’encontre du coureur, sept fois vainqueur du Tour de France.

Que vont devenir ces sept trophées du Tour de France détenus par Lance Armstrong ?

Ils ne devraient pas, a priori, être redistribués, Christian Prudhomme, le directeur du tour de France réclame un palmarès en blanc. La décision sera prise ce vendredi par l’Union cycliste internationale.

Une décision qui ne laisse pas la planète sportive indifférente

Le monde cycliste s’émeut de ce que l’on appelle carrément une crise mondiale. Christian Prudhomme, analyse « Qu’il y a une double mise en cause, d’un système et d’une époque. On est dans le système mafieux, au-delà du dopage et même du monde du sport ».

Mais personne n’est dupe du dopage pourtant

Et bien justement, beaucoup critiquent l’UCI qui a laissé courir les pratiques de dopage ces dernières années, qui en a en donc été complice et qui aujourd’hui prend une telle sanction. L’Agence antidopage américaine réclame même la création d’une commission indépendante sur le dopage. L’objectif est d’avoir un sport propre. Mais il y a derrière la question du dopage de tels enjeux financiers et d’images de marque des pays concernés que ces demandes ressemblent fort à des vœux pieux. Et l’on se demande les raisons cachées qui amènent aujourd’hui l’Union cycliste internationale à prononcer cette sanction à l’encontre de Lance Armstrong.

Crédit photo : de:Benutzer:Hase via Wikipédia (cc)

Novopress est sur Telegram !

Newsletter

* champ obligatoire
« Novo » signifie, en latin, « renouveler » ou encore « refaire ». Novopress se donne comme objectif de refaire l’information face à l’« idéologie unique ». Mais ce travail de réinformation ne peut pas se faire seul. La complémentarité entre les différentes plateformes existantes doit permettre de développer un véritable écosystème réinformationnel.