Le samedi, une revue de la semaine des “Bulletins de Réinformation” de Radio Courtoisie. Ce Kiosque est présenté par Henri Dubost et Catherine Noailles.
Novopress a publié dès samedi matin, en différé, l’audio du Kiosque Courtois dans la fenêtre “Radio Courtoisie : le bulletin de réinfo” de la colonne de droite des articles. Pour ceux qui préfèrent lire qu’écouter, en voici le contenu sous forme de texte.
FRANCE
Budget 2013 : vers des hausses d’impôts record
Le Premier ministre Jean Marc Ayrault a présenté le projet de loi des finances pour 2013. Il convient de souligner qu’en 2012, la France devra emprunter 178 milliards d’euros sur les marchés, depuis que la loi Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973 interdit à l’Etat se s’autofinancer par l’intermédiaire de la Banque de France. Sur cette somme, les intérêts des emprunts pèsent pour 47 milliards. Ainsi, à chaque heure du jour et de la nuit, 365 jours par an, la France emprunte 22 millions d’euros et paie six millions d’intérêts… Pour passer au-dessous des 3 % de déficit public, un objectif que tous les économistes jugent chimérique, le gouvernement Ayrault doit trouver 30 milliards d’euros.
Dix milliards sont obtenus du côté des économies budgétaires et vingt milliards d’euros du côté des augmentations d’impôts.
Côté Fonction publique, si les ministères de l’Education nationale, de la Recherche et de la Justice voient leurs budgets augmenter, c’est en revanche la descente aux enfers pour la Défense, avec plus de 7.000 suppressions de postes. L’objectif de pouvoir aligner 30.000 hommes en opération extérieure est désormais caduc. La France n’a plus d’armée digne de ce nom.
Entreprises et particuliers mettront la main à la poche. La déduction des intérêts d’emprunts sera moins favorable pour les grandes entreprises, et les plus-values pour cession de titres de participation seront davantage taxées. Côté particuliers : une nouvelle tranche d’impôt à 45 % est créée, le plafond du quotient familial est abaissé, les dividendes et les intérêts seront soumis progressivement au taux de l’impôt sur le revenu, l’ISF est considérablement alourdi.
Quant aux niches fiscales, elles seront fortement rabotées, comme la réduction d’impôt pour les employés à domicile, le prêt à taux zéro qui favorise l’accession au logement des foyers les plus modestes, ou encore la réduction d’impôt au titre des dons aux associations. Pour la première fois, le taux de prélèvement passera la barre des 46 %…
Ayrault fait ainsi largement pire que Jospin (photo) en 1999 et Fillon en 2012. Christian Eckert rapporteur PS du budget promet, sans rire, je cite : « Si le retour de la croissance nous donne des marges, on pourra amorcer un mouvement de repli. » Quant au budget de la Sécurité sociale, il accuse une nouvelle hausse des prélèvements obligatoires.
Selon les prévisions officielles, le déficit social devrait atteindre 14 milliards d’euros en 2013, contre 17,5 milliards en 2012. Un allégement du déficit qui correspond exactement au montant des recettes nouvelles identifiées par le gouvernement, entendez par là : « hausse de prélèvements obligatoires » !
Ainsi les cotisations sociales maladie des indépendants seront déplafonnées. Cette simple mesure, ciblée sur un électorat traditionnellement ancré à droite, rapportera plus d’un milliard d’euros aux caisses de la Sécurité sociale. Or elle est objectivement contraire au principe même des cotisations, qui est de cotiser en fonction des prestations que l’on est en droit de recevoir.
Mais les régimes sociaux sont aussi financés par l’impôt. En l’occurrence, la taxe sur les bières sera doublée. Ici, le gouvernement s’en prend aux classes populaires. En revanche, il exonère les populations qui, par exemple pour des raisons confessionnelles, ne boivent pas d’alcool. Suivez mon regard… Quant à la modération des dépenses, elle se révèle purement fictive.
Ainsi Marisol Touraine (photo), ministre des Affaires sociales, affiche plus de deux milliards d’économies, par rapport à la dérive naturelle des dépenses. Mais l’objectif de dépenses de l’assurance‑maladie progresse pourtant de 2,7 %, soit davantage que l’objectif que s’était fixé Fillon : difficile, donc, de parler d’économies… Et il faut bien financer les dépenses nouvelles, comme le remboursement à 100 % de l’avortement !
Quoi qu’il en soit, les chiffres affichés par le gouvernement sont très dépendants de la croissance et du chômage. L’envolée des impôts provoquera une forte dégradation de la conjoncture économique. Dans un an, le gouvernement sera dans l’incapacité de trouver de nouvelles sources de financement, alors même que le but des 3% de déficit budgétaire aura fait long feu et que la France passera sous la tutelle des gauleiters de Bruxelles.
Coût du travail : le gouvernement envisage de baisser les cotisations patronales
Pour créer le « choc de compétitivité » réclamé par tous les acteurs économiques, le gouvernement socialiste découvre enfin l’urgence de baisser le coût du travail en France, et semble se diriger vers une baisse des cotisations patronales, à hauteur de 40 milliards d’euros sur cinq ans.
Ces 40 milliards de cotisations patronales seront basculés sur un impôt plus large ; non pas sur la TVA, mais probablement sur la CSG, même s’il y a encore débat à ce sujet au sein du gouvernement. L’abaissement de charges sera donc supporté par les ménages ; la mesure sera étalée sur cinq ans au rythme de huit à dix milliards d’euros par an.
La mesure qui entrerait en vigueur début 2013 permettrait par exemple de baisser les cotisations familiales patronales de 5,4 points, uniquement sur les salaires compris entre 1,6 et 2,2 fois le Smic. Le gouvernement a peut-être pris conscience de l’exaspération des entrepreneurs français, face au succès du mouvement des « Pigeons », né juste après l’annonce du projet de loi de Finances 2013, vendredi avant dernier.
L’alignement de l’imposition des revenus du capital sur ceux du travail annoncé par le projet de loi de finances a provoqué un tollé auprès des entrepreneurs. Grosso modo, l’imposition sur les plus‑values réalisées serait quasiment doublée ! En réaction à cette fiscalité confiscatoire, le mouvement des « Pigeons », qui compte déjà 40.000 sympathisants, entend rassembler tous ceux qui défendent l’esprit d’entreprise en France.
Demande d’une commission d’enquête parlementaire sur les associations antiracistes
Jacques Bompard, député‑maire d’Orange, vient d’interpeller le Premier ministre Jean‑Marc Ayrault lors de la séance de questions au gouvernement. Les récents propos de Jean‑François Copé qui a feint de découvrir le racisme anti-blanc, une réalité pourtant dénoncée par le Front national [NDLR, et Novopress, et les Identitaires (image ci-dessous) ] depuis de très nombreuses années, ont obligé les grands médias à évoquer cet aspect de la réalité sociologique de notre pays, une réalité qu’ils ont jusqu’à présent préféré passer sous silence.
Rappelons qu’en 2010, Hervé Ryssen a consacré un ouvrage fort documenté sur ce drame soigneusement occulté, vécu par des millions de nos compatriotes de souche, « Le racisme antiblanc », éditions Baskerville.
Selon le maire d’Orange « la cause principale et directe de ce racisme est le développement du communautarisme qui, dans certains quartiers, encourage la persécution de populations françaises devenues minoritaires, créant ainsi d’inquiétantes situations de pré‑libanisation. » Jacques Bompard a illustré son propos par des exemples vécus dans la ville qu’il administre depuis dix‑sept ans.
Les associations dites « antiracistes », sans doute par antiphrase, telles SOS racisme, la Licra ou le MRAP, naturellement toutes de gauche et donc largement arrosées de subventions publiques, seraient bien inspirées de s’attaquer à toutes les formes de racisme. Evidemment, elles ne le feront pas. Jacques Bompard demande donc l’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur leur financement public. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est, du moins formellement, engagé à lutter contre le racisme sous toutes ses formes.
Mais c’est le même Valls (photo) qui encourage la déferlante migratoire en limitant à 16 heures la garde à vue des clandestins dans les commissariats pour la vérification de leur identité (autrement dit mission impossible…), des clandestins qui pourront bénéficier d’un interprète, d’un avocat, d’un médecin et d’une aide juridictionnelle. C’est le même Valls qui supprime l’actuelle disposition du Code qui punit de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 30.000 euros « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France ».
MONDE
Les Portugais manifestent contre l’austérité
Dimanche dernier, la place principale de Lisbonne a été submergée par 100.000 manifestants à l’appel des syndicats. Le rassemblement s’opposait, je cite : « au vol des salaires et des pensions de retraite ». En échange de l’aide de 78 milliards d’euros de la BCE et du FMI, le Portugal est sommé de mettre en place un nouveau plan d’austérité. Alors que le chômage et la récession s’aggravent, le gouvernement portugais engage de nouvelles mesures d’économie. Cela ne suffira cependant pas pour atteindre les objectifs de déficit fixés par la Commission européenne.
Fonds qataris : les politiciens ouvrent enfin les yeux
Depuis plusieurs mois, Marine Le Pen (photo) dénonce l’influence malsaine du Qatar sur les banlieues françaises et leur économie. Il semble que son message ait été entendu par la classe politique, de la fausse droite à la vraie gauche en passant par le Frère Mélenchon qui, à propos de l’émirat, a évoqué la « colonisation par l’argent ». L’UMP se pose à son tour des questions. Ainsi le député de la Droite populaire Lionnel Luca a proposé une commission chargée d’enquêter sur l’utilisation de cet argent. Une proposition soutenue par Bruno Le Maire, ancien ministre de Nicolas Sarkozy. M. Le Maire oublie toutefois de rappeler que c’est sous Nicolas Sarkozy que le Qatar a commencé son travail de taupe en France. Pendant ce temps, l’Elysée reste très discret sur le sujet.
Aube dorée s’enracine
La classe politique grecque continue sa descente aux enfers. Et les très actifs militants du mouvement identitaire Aube dorée commencent à récolter les fruits de leurs actions. Depuis plusieurs mois, ils suppléent les carences de l’Etat en matière d’aide et de protection des citoyens. La gauche, comme la droite, ont été incapables de faire face à la montée de la violence et de l’insécurité engendrées par une immigration incontrôlée. Aube dorée a pris la relève. Soupes populaires, don du sang, distribution de nourriture et de vêtements réservés aux Grecs, squats d’immeubles sur le modèle Casapound, etc., les responsables d’Aube dorée sont au plus près du pays réel.
Les députés du mouvement élus en juin dernier viennent de prêter main‑forte aux militants qui ont saccagé des stands de vendeurs à la sauvette clandestins. A la plus grande satisfaction du syndicat des vendeurs ambulants grecs qui a salué leur action, déplorant la passivité des autorités face à la contrebande et aux trafics en tous genres. Autant de raisons pour que la côte de popularité d’Aube dorée soit en forte hausse. Avec 12 % d’opinions favorables, le mouvement identitaire grec est en troisième position, derrière les deux partis pivot de l’établissement, le Pasok, socialiste, et la Nouvelle démocratie, de centre droit, qui forment à eux deux l’UMPS du cru.
Arriba Cristina !
« Mon pays n’est pas une équipe de football, c’est une nation souveraine qui prend souverainement ses décisions et qui ne se soumet à aucune pression et encore moins aux menaces ». C’est ainsi que Cristina Kirchner (photo), présidente de l’Argentine, a répondu, à la tribune des Nations unies, aux injonctions lancées à son pays par le FMI.
Celui-ci lui a lancé un ultimatum de trois mois pour « remettre en ordre » ses statistiques économiques et présenter un bilan complet sous peine d’être exclu de l’ONU. La présidente argentine a dénoncé « l’absence totale d’autocritique » du FMI et son « incapacité totale à résoudre la crise économique ». Un ton frondeur et dissident qui a déclenché des salves d’applaudissements dans l’hémicycle. Une attitude exemplaire que l’UMPS ferait bien de méditer, au moment où elle s’apprête une nouvelle fois à faire passer notre pays sous les fourches caudines de l’Europe de Bruxelles en votant le traité budgétaire européen qui enchaînera la France à des pouvoirs étrangers. Il convient de rappeler à « nos » élus qu’en 1945, les zélateurs de l’épuration ont fusillé Brasillach pour « intelligence avec l’ennemi ». L’histoire pourrait bien, un jour, se répéter…