Kiosque Courtois du samedi 15/9/2012 – L’actualité de la semaine en écrit

15 septembre 2012 | Médias

Le samedi, une revue de la semaine des “Bulletins de Réinformation” de Radio Courtoisie. Ce Kiosque est présenté par Henri Dubost et Catherine Noailles.

Novopress a publié dès samedi matin, en différé, l’audio du Kiosque Courtois dans la fenêtre “Radio Courtoisie : le bulletin de réinfo” de sa colonne de droite. Pour ceux qui préfèrent lire qu’écouter, en voici le contenu sous forme de texte.

FRANCE

L’OCDE dresse un panorama en demi-teinte de l’éducation en France
Kiosque Courtois du samedi 15/9/2012 – L’actualité de la semaine en écrit L’Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe essentiellement l’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon, a publié mardi son rapport annuel sur l’éducation. Si l’organisation souligne l’excellence du taux de scolarisation en maternelle pour notre pays, supérieur à 95 % à l’âge de quatre ans, elle relève que les classes de maternelle comptent 20 enfants en moyenne en France, contre seulement 10 en Suède. Or plusieurs études ont montré qu’une scolarisation précoce favoriserait l’égalité des chances, mais à condition que les classes ne soient pas trop nombreuses. L’OCDE s’inquiète également de la baisse du taux de scolarisation des lycéens. La part des jeunes de 15 à 19 ans scolarisés a nettement baissé entre 1995 et 2010 (de 89 % à 84 %). De plus en plus de jeunes quittent l’école sans diplôme, et la plupart restent sans travail. Cette situation en France est pire que la moyenne des pays de l’OCDE, où l’emploi des jeunes, même sans diplôme, est plus élevé.

Du côté des universités, la France n’a pas de quoi s’enorgueillir non plus… Tandis que l’étude de l’OCDE déplore le faible nombre de doctorants en France, le dernier classement international établi par l’Université Jiao Tong de Shanghai sanctionne une baisse de la performance des universités françaises. Ainsi, le site international World Universities Rankings pointe du doigt le tassement de l’Ecole Normale Supérieure de Paris qui passe du 33ème au 34ème rang, l’Ecole polytechnique, du 36ème au 41ème, l’université Pierre-et-Marie-Curie, du 119ème au 129ème, l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, du 133ème au 153ème, Sciences-po Paris du 201ème au 213ème, etc. Il semble que trente années d’égalitarisme forcené aient fait quelques dégâts dans notre enseignement supérieur…

Direction du PS : les délinquants, c’est aussi maintenant !

Kiosque Courtois du samedi 15/9/2012 – L’actualité de la semaine en écrit C’est donc Harlem Désir (photo), héraut de la lutte dite « antiraciste » qui a été désigné par « la dame des 35 heures »  pour succéder à cette dernière à la tête du Parti socialiste. De novembre 86 à octobre 87, Désir est président de SOS Racisme tout en étant salarié par l’« Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants », basée à Lille. En fait un emploi fictif, pour lequel il perçoit un salaire mensuel net de 8.900 francs. Ce qui lui vaut d’être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. L’ancien président de SOS Racisme a semble-t-il également bénéficié en mai 92 d’une amnistie de François Mitterrand au sujet d’une dette de 80.000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement.

Aubry balançait paraît-il entre Désir et Cambadélis, lequel fut également condamné pour emploi fictif dans l’affaire Agos, mais aussi dans l’affaire de la MNEF. Maxime de la rue de Solferino : « Entre une fripouille et un gredin, on choisit le Désir »…

Robert Faurisson répond au journal Le Monde

Le 21 août dernier, le quotidien vespéral “de référence” a publié un article d’Ariane Chemin intitulé : « 29 décembre 1978 : le jour où Le Monde a publié la tribune de Faurisson ». Le journal renvoie ainsi ses lecteurs à près de trente‑quatre ans en arrière. Dans cet article, Ariane Chemin affirme que Le Monde a commis, je cite la journaliste, une : « bourde monumentale » en publiant cette tribune de Robert Faurisson sur les chambres à gaz. Une démarche de repentance donc, qui conduit Mme Chemin à affirmer qu’à l’époque, les journalistes Bruno Frappat et Jean Planchais ont péché, je la cite, par « maladresse » et se sont, je la cite toujours « fait piéger ».

Mercredi, Robert Faurisson a publié une réponse à l’article d’Ariane Chemin, une réponse intitulée : « Les « chambres à gaz » et Le Monde, en perdition ». Le texte intégral de cette réponse est consultable sur de nombreux sites et blogs. Il va de soi que le simple fait de porter des éléments de cette réponse à votre connaissance, amis auditeurs, ne m’engage en rien au regard de la loi Gayssot. Je me contente de vous informer en laissant à M. Faurisson l’entière responsabilité de ses propos.

Kiosque Courtois du samedi 15/9/2012 – L’actualité de la semaine en écrit Ce dernier analyse entre autres l’évolution des thèses de Raul Hilberg au sujet de l’Holocauste. Raul Hilberg (photo) qui est considéré comme l’historien de référence en la matière. Dans la première version de son livre « La destruction des Juifs d’Europe », de 1961, Hilberg affirme, selon Robert Faurisson, qu’Hitler a donné deux ordres pour mettre en branle l’impressionnante machine d’Etat du 3e Reich connue sous le nom de Shoah. Toujours selon Robert Faurisson, Hilberg n’a toutefois jamais précisé ni la date, ni le libellé de ces deux ordres. Début 1983, lors d’une conférence publique à New York, Hilberg n’évoque plus un plan parfaitement préparé et exécuté, mais, je cite Hilberg cité par Faurisson : « Une incroyable rencontre des esprits, une transmission de pensée consensuelle au sein d’une vaste bureaucratie ». Fin de citation. Quant à la version finale de 1985 de l’ouvrage de Hilberg, « La destruction des Juifs d’Europe » donc, elle n’évoque plus que, et je cite encore Hilberg cité par Faurisson : « Des directives écrites non publiées », de « larges délégations de pouvoirs (…) non publiées », des « directives et autorisations orales », des « accords implicites et généralisés entre fonctionnaires aboutissant à des décisions prises sans ordre précis ni explications ». Fin de citation. Autrement dit, selon Robert Faurisson, la démarche d’Hilberg n’est pas une démarche historienne puisque, je cite M. Faurisson, à l’appui de sa thèse sur l’existence d’un plan de destruction des Juifs d’Europe : « l’historien ne peut plus invoquer un seul document », pas même le fameux « procès‑verbal de Wannsee (20 janvier 1942), où il n’est question que de déporter les Juifs et non de les exterminer ».

Jean‑Marc Ayrault s’attaque à Richard Millet

Kiosque Courtois du samedi 15/9/2012 – L’actualité de la semaine en écrit En déplacement à Marseille en début de semaine, le Premier ministre Jean‑Marc Ayrault s’en est pris à l’écrivain Richard Millet (photo), auteur d’un « Eloge littéraire d’Anders Breivik ». Cet ouvrage a déclenché la fureur des milieux bien‑pensants qui n’ont pas hésité à demander le licenciement de Millet de son poste d’éditeur chez Gallimard. « Vous allez me dire qu’on est dans une démocratie, qu’il y a la liberté de la presse, la liberté d’écriture, la liberté de création, mais je renvoie l’auteur et ceux qui ont fait sa publicité à leur responsabilité », a déclaré Jean-Marc Ayrault.

Manifestement le Premier ministre n’a pas lu l’ouvrage de Millet, dans lequel ce dernier condamne catégoriquement le geste de Breivik. En réalité les professionnels de l’indignation ne pardonnent pas à l’écrivain de s’être attaqué aux méfaits du multiculturalisme, un crime à leurs yeux impardonnable. Hier, Richard Millet annonçait sa décision de se retirer du Comité de lecture de Gallimard, tout en continuant à exercer ses fonctions de “lecteur” et à suivre “ses” auteurs au sein de la maison d’éditions. Rappelons que Richard Millet sera l’invité d’Emmanuel Ratier, mercredi prochain, de 18h à 19h30, à ce même micro.

Mantes‑la‑Jolie : des « grands frères » vont servir de gorilles aux médecins

Kiosque Courtois du samedi 15/9/2012 – L’actualité de la semaine en écrit Un service d’accompagnement des médecins exerçant dans les quartiers de l’immigration de la ville va être mis en place en octobre. Dix « grands frères », recrutés dans ces quartiers, vont être chargés d’accompagner les médecins lors de leurs interventions. L’un d’eux conduira le véhicule mis à leur disposition puis le surveillera tandis que l’accompagnateur guidera et escortera le médecin jusqu’au domicile des patients. Pour Majid, l’un desdits « grands frères » « L’objectif, c’est d’éviter que le médecin fasse une mauvaise rencontre ou que des personnes cherchent à lui soutirer du matériel, de l’argent, des médicaments ou s’en prennent à sa voiture ». Une initiative qui va réjouir tous les médecins qui nous écoutent…

MONDE

Katyn : les Alliés connaissaient la vérité dès 1943

C’est ce qu’on découvre dans le dossier de mille pages de documents confidentiels et de photographies rendus publics lundi soir par les Archives nationales américaines. On y trouve notamment des échanges de correspondance entre Churchill, Roosevelt et Staline. Les alliés occidentaux connaissaient parfaitement la responsabilité des Soviétiques dans le massacre de 22 000 officiers et intellectuels polonais au printemps 1940, dans la forêt de Katyn. Les fosses communes avaient été découvertes début 1943 par les troupes d’occupation allemandes en URSS. Pour ne pas mettre à mal leur alliance avec Moscou face à l’Allemagne nazie, Roosevelt et Churchill ont tout fait pour cacher cette réalité, s’opposant notamment aux enquêtes réclamées par le gouvernement polonais en exil à Londres. Le mensonge a continué après la guerre, Washington et Londres soutenant la thèse soviétique imputant aux Allemands le massacre, dont ceux‑ci avaient été accusés au tribunal de Nuremberg.

Kiosque Courtois du samedi 15/9/2012 – L’actualité de la semaine en écrit En septembre 2007, le film d’Andrzej Wajda (photo) fait l’objet d’une campagne de dénigrement, sa diffusion se limitant à quelques très rares salles de cinémas de quartier. L’Humanité, jamais en retard d’une crapulerie intellectuelle, parle, je cite, d’une « esthétique surannée, vieillotte, académique », pour éviter d’avoir à aborder les crimes du communisme. Le Monde fait également très fort, puisqu’il s’étonne que le film de Wajda ne fasse aucune allusion à… la Shoah ! Qu’on se le dise, un film sans le label « Shoah » ne saurait être un bon film. L’historien Adam Michnik est l’un des rares intellectuels à prendre la défense de Wajda, je le cite : « Le metteur en scène polonais brise le mur du silence. […] Ce fut un sujet tabou pour la gauche française. Pendant de longues années, elle garda le silence autour de l’invasion de la Pologne par l’Armée rouge, des crimes des Soviétiques, de même que sur Katyń. Jusqu’à aujourd’hui, ce tragique événement historique est un cadavre dans le placard de la gauche française, si longtemps indulgente à l’égard de Staline ». Fin de citation.

En République islamique de Mauritanie : combattre l’esclavage mène en prison

Kiosque Courtois du samedi 15/9/2012 – L’actualité de la semaine en écrit Après quatre mois de mise en détention préventive, Biram Ould Abeid (photo), militant contre l’esclavage en Mauritanie, a été libéré début septembre, officiellement pour raison de santé. Lors d’une mobilisation contre l’esclavage, l’homme avait été arrêté après avoir brûlé des ouvrages fondateurs de l’islam de rite malékite, ouvrages légitimant selon lui les thèses esclavagistes. Il risquait jusqu’à 30 années de prison. L’historien Dimitri Casali, dans son nouvel ouvrage, « L’histoire de France interdite », souligne que la République islamique de Mauritanie ne sanctionne la détention d’esclave que depuis 2007. Il rappelle aussi l’ampleur de la ponction négrière opérée par les Arabo-musulmans depuis le VIIe siècle jusqu’à nos jours : plus de 17 millions de noirs ont été réduits en esclavage. A lire également, ou à relire, le livre de l’anthropologue franco-sénégalais Tidiane N’Diaye : « Le génocide voilé ».

Vidéo – Tidiane N’Diaye sur la télévision Réseau France Outre-mer (RFO, France Ô), interviewé au sujet de “Le génocide voilé”.

Les Pussy Riot manipulées par un oligarque russe

Kiosque Courtois du samedi 15/9/2012 – L’actualité de la semaine en écrit L’oligarque russe, Boris Berezovski (photo), a été accusé cette semaine par un de ses anciens employés d’avoir fomenté l’action dans la cathédrale de Moscou menée par les trois gauchistes du groupe Pussy Riot. Le milliardaire russe, réfugié à Londres, de confession juive comme la plupart des oligarques, est actuellement poursuivi par la Russie pour fraude et évasion fiscale et par la justice brésilienne pour blanchiment d’argent. Selon cet ancien employé, interrogé par la télévision russe, Boris Berezovski cherchait à ébranler l’Eglise orthodoxe et l’Etat russes en poussant les Pussy Riot à commettre la profanation de la cathédrale moscovite du Christ‑Sauveur, profanation que le Président Poutine a récemment qualifié de « sabbat ». La condamnation des trois harpies pour « hooliganisme » et incitation à « la haine religieuse » en juillet dernier a déclenché une vague de protestations mondiales savamment orchestrées par l’oligarchie mondialiste et la grande presse internationale aux ordres.

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