10/09/2012 — 19h30
DIJON (NOVOpress) — Il était trop enraciné, trop attaché à la terre qui l’a vu naître : c’est pourquoi l’artiste et écrivain Henri Vincenot (1912-1985) n’est guère apprécié des bien-pensants de gauche et autre fourriers de la mondialisation. Et visiblement, il ne ferait pas non plus l’unanimité côté diversité, si l’on en croit ce fait-divers dijonnais.
L’exposition temporaire qui lui est consacrée à l’occasion du centenaire de sa naissance au Musée de la vie bourguignonne de Dijon (du 23 juin au 24 septembre) a en effet reçu une étrange visite samedi après-midi sur le coup de 15h45. Un homme décrit comme « d’origine asiatique » (malgré ses 23 ans, ce n’est pas un “jeune”, soyons rassurés…), armé d’une barre de fer bricolée façon nunchaku, a fait irruption dans le musée en hurlant et en menaçant de mort les deux employées du lieu. Il a eu le temps de vandaliser une partie de l’exposition avant de se faire appréhender par la police. Fort agité, il a été placé en garde à vue, en attendant l’avis d’un expert psychiatre.
Un incident qui fait quelque peu désordre dans le fief de l’ex-futur Premier ministre François Rebsamen.
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