21/07/2012 – 08h00
LYON (NOVOPRESS LYON) — Le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb (photo ci-dessus) – à l’occasion des prémices des consultations sur la suppression du cumul des mandats politiques –, s’est dit opposé à une telle interdiction. En effet, cette interdiction le pousserait à choisir entre son mandat de sénateur, de maire, de président de communauté urbaine, de président du Pôle Métropolitain… Il apparaît donc que cette interdiction le priverait de nombreux avantages et différents pouvoirs.
Dès lors, M. Collomb, fervent défenseur du modèle jacobin jusqu’à présent, s’oppose à l’interdiction du cumul du mandat, en raison notamment de son utilité au regard des liaisons avec tout le territoire. Il reconnait être dans “un Etat hyper-jacobin où les décisions se prennent à Paris”, arguant alors la nécessité de préserver son mandat national pour peser.
Il a également proposé de s’inspirer du modèle fédéral allemand disposant d’un parlement national et d’un parlement local : “Réfléchissez plus large et regardez ce qu’il se passe en Allemagne où il y a le Bundestag et les Bundesrat”. Les intérêts et les particularités de tous les territoires sont pris en compte.
Cependant, ces propositions fédérales ne semblent pas prévues au programme du gouvernement socialiste attaché à l’unité et l’indivisibilité de la France. Quant à la règle d’interdiction du cumul des mandats, elle semble bien au programme comme l’attestent les choix récents des ministres entre leur mandat local et national.
Crédit photo : Christelle Viviant/Wikipédia sosu licence CC.