08/05/2012 – 17h00
PARIS (NOVOpress) — Le samedi 21 avril s’est réuni à Lyon le nouveau bureau directeur du mouvement identitaire. Ce bureau directeur reflète la variété des initiatives et des engagements militants de l’ensemble de la mouvance identitaire. Son objectif est d’assurer une parfaite symbiose entre les différentes structures et plus particulièrement entre les deux principales formations militantes (le Bloc et les jeunes identitaires). La liste des membres du bureau directeur est consultable à l’adresse suivante : www.bloc-identitaire.com/bloc-identitaire/bureau-directeur Nous vous proposons une série de portraits pour faire connaissance avec les membres de la direction. Aujourd’hui, rencontre avec Georges Gourdin.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je me considère comme un Français de souche, aux racines paysannes vivantes. J’ai grandi dans un milieu simple attaché aux « valeurs », comprenez : travail, famille, attachement à la terre, honneur, fidélité.
Je suis parvenu, non sans effort, à être relativement indépendant sur le plan économique en créant ma propre entreprise dans le domaine de l’internet dont je fus l’un des pionniers en France. Aujourd’hui à 62 ans, j’exerce mon métier en tant que consultant. Je me suis en effet organisé pour me libérer du temps que je consacre à mon activité militante, car je considère qu’il y a urgence.
Je suis marié et père de trois enfants.
Un petit résumé de votre parcours politique ?
Un bref calcul vous aura indiqué que j’avais 18 ans en mai 68. Étudiant en classes préparatoires, je passai alors les concours, et je retrouvai mes camarades de lycée, étudiants à l’université, qui me dissuadaient d’entrer dans le système « capitaliste ». Tous ceux-ci étaient issus des milieux bourgeois et nantis, et se prétendaient gauchistes et révolutionnaires.
Cette expérience m’a fait comprendre que la classification : droite (bourgeois, patrons, riches) – gauche (ouvriers, travailleurs, pauvres) était un leurre. C’est ainsi que s’est enclenchée ma prise de conscience politique.
A HEC j’ai retrouvé ces fils de grands bourgeois, tous gauchistes. Tous à présent grands bourgeois. En 1974, Valéry Giscard d’Estaing, un autre grand bourgeois que je croyais « à droite », renie toutes les valeurs de droite auxquelles je croyais. J’étais « orphelin de la droite » puisque l’ensemble de l’échiquier politique était passé à gauche. C’est à cette époque que je décide d’adhérer au GRECE. Je donne alors de la consistance et de l’épaisseur à ma conscience politique. Je suis depuis lors toujours resté actif au sein de divers mouvements à caractère métapolitique. En 2009, je décide de franchir le pas et de militer au Bloc Identitaire, où je me suis immédiatement « senti chez moi ».
Je suis impressionné par l’engagement militant de ces nombreux jeunes identitaires auxquels je souhaite apporter mon expérience. Je souhaite transmettre les valeurs dont je suis le dépositaire.
Dans quel domaine particulier apportez-vous votre expertise et vos connaissances au sein de la direction des identitaires ?
J’apporte tout naturellement mon expérience technique liée à l’internet, ce qui m’a conduit à prendre des responsabilités dans ce domaine. Il y a beaucoup à faire, et je m’y sens utile. Mais je souhaite aussi former les jeunes identitaires dans d’autres domaines que l’internet : vie de l’entreprise, économie, politique, géopolitique, écologie.