05/05/2012 – 18h30
VENISE (NOVOpress) – Régulariser massivement les clandestins, de manière à inciter toujours plus d’Africains et d’Asiatiques à se livrer aux passeurs qui leur font miroiter l’Eldorado européen ; puis profiter des drames qui se produisent inévitablement pour culpabiliser les Européens de souche – comme si c’était de leur faute à eux ! – et obtenir encore plus de régularisations, qui, à leur tour, relancent le trafic d’êtres humains. Voilà la machine meurtrière de l’immigrationnisme.
Le journaliste Massimiliano Melilli est de ceux qui ont fait toute leur carrière sur l’immigration clandestine. Auteur de plusieurs livres pour faire pleurer dans les chaumières (comme Je m’appelle Ali : vivre en immigrés en Italie, ou Malades de frontière : journal de voyage parmi les migrants) ou, au contraire, faire trembler le bourgeois (Europe au fond à droite : « reportage sur l’Europe des races et de la suprématie blanche » avec croix gammée en couverture), il tient le blogue « Vénétie métissée » sur le Corriere del Veneto.
Melilli s’est emparé jeudi du dernier drame de l’immigration clandestine. Trois jeunes Afghans s’étaient introduits à bord d’un ferry provenant de Grèce et s’étaient cachés sous un camion, en slips, pour entrer clandestinement en Italie. La ruse est classique. L’un d’entre eux est mort, par asphyxie ou à cause de l’excès de chaleur. Son cadavre a été découvert à l’arrivée au port du Lido. Faute de papiers d’identité, la police n’a pu découvrir que le nom qu’il employait durant la traversée : Ali. Il avait apparemment dans les seize ans.
Melilli ne remet évidemment pas en question son idéologie, alors même que la crise économique, en Vénétie même, rend de plus en plus difficile aux immigrés de trouver du travail. Il écrit sans honte que le drame « nous fait confronter une réalité que nous ignorons, jusqu’à ce que la rubrique des faits divers nous donne l’occasion d’en parler : le phénomène de l’immigration. Lequel en Vénétie signifie presque toujours travail et intégration, mais parfois aussi douleur et mort ». La solution ? « Concevoir et réaliser en Vénétie un monument au migrant inconnu [comme il en avait été construit un à Lampedusa en 2008, avec les résultats que l’on sait, NdT]. Il nous servirait d’avertissement à nous tous, laïcs et catholiques. Il serait utile pour nous empêcher d’oublier en période de crise le mot solidarité ».
« En n’oubliant pas la victime de seize ans, conclut pompeusement notre journaliste, nous nous rappellerons à nous-mêmes que l’on peut mourir pour avoir suivi un rêve : une vie meilleure ». Le rêve que vendent les passeurs, avec la collaboration, intéressée ou idéologique ou l’une et l’autre à la fois, des immigrationnistes européens.