04/05/2012 – 17h30
BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le dernier numéro de « Bordeaux magazine », qui se décrit comme « le magazine d’information de la Mairie de Bordeaux », fait la promotion d’une curieuse association : « la maison des femmes ». Officiellement, cette organisation créée en 2001, se veut « un lieu d’accueil et d’écoute autour des problématiques concernant les femmes, et un espace culturel dynamisé par des ateliers, des débats, des expositions dans le but de valoriser le travail des femmes tout au long de l’année ».
Pour Audrey Laroche (photo), en charge de la communication pour « la maison des femmes », « notre volonté est de pouvoir apporter aux femmes toutes les réponses nécessaires à leur épanouissement personnel ».
Pourtant, c’est bien cette même association, dont de nombreux sites d’extrême-gauche locaux font la promotion, qui organise le 15 mai prochain à Bordeaux, avec l’appui du CNRS (!), « les rencontres de l’atelier genre ». Au programme, plusieurs tables rondes telles que « Quelle place pour les lesbiennes dans la ville ? », «Trans et Queer dans la ville ». On y retrouvera bien entendu le socialiste Matthieu Rouveyre, mais également Fabienne Brugère (celle qui avait remis les insignes de docteur Honoris Causa à la très polémique Judith Butler).
Fonctionnant sur le dos du contribuable, cette association est financée par la mairie UMP de Bordeaux (!), mais aussi par le conseil régional (40 000€) et par le conseil général (36 500€). Comme le reconnaissait Audrey Laroche en 2010 « 70 à 80 % de nos financements sont publics. Le soutien des collectivités est essentiel ».
Sans doute essentiel à la survie d’une telle association, le soutien public l’est-il autant à l’intérêt général ? Poser la question, c’est déjà y répondre.