Les polluants chimiques seraient en partie responsables de l’obésité

12 avril 2012 | Actualités, Environnement, Santé

12/04/2012 – 18h45
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) –
Deux études publiées le mois dernier, une française (par le Réseau Environnement Santé, RES) et une britannique (par Chemicals, Health and Environment Monitoring Trust, CHEM Trust), trouvent que les polluants chimiques seraient gravement impliqués dans l’épidémie actuelle d’obésité.

D’après ces études, la nutrition et la sédentarité ne seraient pas les seules causes de l’obésité ?

Les polluants chimiques « obésogènes » seraient en effet d’importants perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire des molécules déséquilibrant le système hormonal en altérant la croissance, le développement et le comportement. Les polluants organiques persistants (POP), utilisés dans les insecticides, sont particulièrement nocifs.

Le bisphénol A a-t-il lui aussi un impact sur l’obésité ?

Ce composé chimique sera prochainement exclu des conditionnements alimentaires. Il est également mis en cause par les chercheurs qui s’intéressent à l’obésité. Comme le constatait déjà en 2006 le chercheur Bruce Blumbert, qui fut le premier à avoir utilisé le terme « obésogène », certaines molécules peuvent inciter le corps à produire plus de cellules graisseuses.

En tout cas, la multiplication des séminaires scientifiques prouve que ce sujet préoccupe aujourd’hui grandement les chercheurs. Pourtant, l’Agence nationale de la recherche a annulé en 2012 son programme de recherche « Contaminants et environnements », qui mettait l’accent sur les conséquences des facteurs environnementaux sur la santé humaine.

Image : normalité, surpoids, obésité. Domaine public.
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