25/03/2012 – 16h30
LONDRES (NOVOpress) — La filière d’abattage rituel musulman ne peut survivre économiquement qu’à condition qu’une partie importante des viandes issue des animaux ainsi cruellement sacrifiés soit vendue dans les circuits traditionnels. Pour y parvenir, les industriels les recyclent sans en avertir les consommateurs. S’ils ne pouvaient le faire, les musulmans seraient dans l’obligation de payer le vrai coût de cette pratique, bien supérieur à ce qu’ils payent actuellement, car les consommateurs traditionnels la subventionnent en consommant les surplus sans le savoir.
Cette situation explique l’opposition des industriels de la viande et des musulmans à l’étiquetage des viandes en fonction de la méthode d’abattage. Visiblement, comme le rapporte Glen Owen dans les colonnes du Daily Mail, le rapport de forces au Royaume-Uni est plus favorable au bien-être animal car un projet de loi en faveur de l’étiquetage des viandes est en passe d’être voté par le parlement britannique.