Aujourd’hui marque le huitième anniversaire du pogrom anti-serbe au Kosovo du 17 mars 2004, lorsque 19 personnes ont été tuées et 34 églises orthodoxes serbes ont été détruites sous le regard quasiment impassible de l’ONU et des soldats de l’OTAN sur place.
La violence a explosé après une campagne savamment orchestrée par les médias albanais faisant accroire que des Serbes avaient poursuivi de jeunes Albanais dans la rivière Ibar, causant au moins trois d’entre eux de se noyer.
Suite à ce montage médiatique, une véritable déferlante de haine albanaise s’est abattue sur tout ce qui était serbe. En plus des morts et des églises profanées, plus de 5.000 Serbes et non-Albanais ont été expulsés de leurs maisons et plus de 900 personnes ont été blessées dans la violence qui a éclaté.
270 Albanais ont été arrêtés après la plus grande violence à caractère ethnique au Kosovo depuis l’arrivée des forces internationales en 1999 : 143 suspects ont été reconnus coupables de violence. La majorité d’entre eux a été condamnée à une simple amende.
Après une enquête de police de la MINUK (ONU) il a été prouvé que les accusations étaient fausses et que «les jeunes Albanais qui ont survécu étaient sous beaucoup de pression de la part des médias et des politiciens albanais pour accuser les Serbes du village voisin ». Les représentants de la communauté internationale ont évalué à l’époque que «la violence à caractère ethnique contre les Serbes du Kosovo a été planifiée et bien orchestrée».
Il est aujourd’hui certain que ce pogrom s’inscrivait dans la stratégie de purification ethnique du Kosovo organisée par les Albanais et leurs alliés depuis de nombreuses années et visant à couper définitivement le Kosovo et la Métochie de leurs racines serbe et chrétienne.
Un service commémoratif pour les victimes se tiendra aujourd’hui à l’Eglise Saint-Nikola à Pristina par l’évêque de Raška et de Prizren Monseigneur Teodosije, ami de Solidarité Kosovo.