04/03/2012 – 17h00
NANTES (NOVOpress Breizh) – « Neptune favorise les voyageurs », proclame le blason dela Ville de Nantes. Cette belle devise qui rappelle le passé maritime de la cité des Ducs de Bretagne pourrait aujourd’hui être actualisée. Il suffirait juste de remplacer le dieu de la mer par Vénus. Car si Nantes, comme tous les grands ports, a toujours été une ville « chaude » – les établissements du quai de la Fosse étaient célèbres – depuis quelques années le visage de la prostitution a bien changé. Et les clubs échangistes, les établissements pour « gays » se sont multipliés au quatre coins de la ville. Apparemment très prospères. Alors, Nantes capitale du Sexe ? Zoom sur un aspect peu connu de la cité dirigée – depuis plus de vingt ans maintenant – par un membre éminent de l’oligarchie socialiste.
Des Africaines sur le trottoir
Les Nantais riverains des rues de Strasbourg et Paul Bellamy ne supportent plus la prostitution de nuit qui s’est installée depuis plusieurs années dans leur quartier et qui leur cause de nombreux désagréments. Affichettes, tracts, pétitions, maintes fois interpellée, la municipalité dirigée par Jean-Marc Ayrault ne bouge pas. En désespoir de cause les riverains pétitionnent pour la réouverture des maisons closes interdites depuis la loi Marthe Richard de 1946 !
Cette prostitution agressive – quand un conducteur seul s’arrête à un feu rouge il comprendra vite – est aujourd’hui exclusivement africaine. Arrivées le plus souvent de pays anglophones (Ghana, Sierra Leone) par des filières de passeurs maffieux, les malheureuses filles « travaillent » pour le compte de proxénètes qui les exploitent au maximum. Et comme il n’y a pas de petits bénéfices, elles sont souvent incitées à se réclamer du statut de réfugiées politiques, ce qui leur permet de toucher l’allocation temporaire d’attente généreusement versée par Pôle emploi.
Il y en a pour tous les goûts
Les médias locaux n’y voient qu’une cinquantaine d’habituées, mais leur nombre ne cesse d’augmenter sur un axe allant de la route de Rennes au centre de Nantes. Ces prostituées africaines ont d’ailleurs réussi à chasser leurs concurrentes venues d’Europe de l’Est. Seules ont résisté et défendent vaillamment leur bout de trottoir les « créatures » travaillant le long du square Elisa Mercoeur. Il est vrai que celles- ci présentent des carrures plutôt impressionnantes car se sont en réalité des « trans » venant d’Amérique latine ! Ces Messieurs-Dames avaient pris l’habitude de travailler dans leur camionnette rangée sur le trottoir, mais les travaux du futur centre Neptune vont les chasser vers d’autres lieux.
Les dernières frasques lilloises et parisiennes de DSK ont attiré l’attention du public sur les clubs échangistes. Là aussi, Nantes et son agglomération ne sont pas en reste en matière de commerce du sexe. Les bonnes adresses sont dans tous les guides comme Le Petit Futé et ces établissements ne connaissent pas la crise. Sur Internet ils attirent le client en détaillant leurs spécialités, il y en a pour tous les goûts. Le plus couru, dans le quartier du Bas Chantenay, met en avant sa superficie réservée aux ébats divers, plus de 600 m2 !
Les gays ne sont pas en reste !
Un gratuit de la communauté gay se félicitait l’an passé que Nantes soit la ville de province comptant le plus de sex clubs ou de saunas homos. Merci qui ? Là encore la publicité ne cache rien ou presque. Le sexe « bareback » s’y étale, les tracts distribués à la Gay Pride vantent slings, backrooms et autres Glory holes, il est vrai que dans ce milieu on admire beaucoup les USA. Un seul hic : les gays reprochent amèrement à la Ville d’avoir coupé tous les arbres et rasé les buissons fornicateurs de leur lieux de drague préférés. La nuit tous les chats ne vont plus être gris !
Mais la « communauté » gay comme elle aime à s’appeler, est particulièrement chouchoutée par Jean-Marc Ayrault. D’importantes subventions sont versées au centre Gay et Lesbien de nantes (CGLN) qui vient d’emménager dans un nouveau local plus spacieux, aides matérielles multiples, affichage municipal pour la Gaypride, on en passe… Il est vrai qu’aux dernières municipales le Président du même CGLN se faisait élire sous la couleur verte et devenait « conseiller délégué aux pratiques culturelles émergentes (!) ». Cela ne s’invente pas. Il y a quelques années, un proche d’Ayrault remarquait : « On peut se demander si le maire ne rêve pas de faire de Nantes une ville africaine ». Aujourd’hui ce qui est sûr, c’est qu’en matière de sexe il est en passe d’en faire une vraie capitale.