Article reproduit avec l’aimable autorisation de la Fondation Polémia.
On peut estimer à 200.000 le solde des étrangers supplémentaires s’installant chaque année en France, soit 0,3% de la population, 0,4% de la population scolaire et 5% de la population étrangère déjà présente en France.
1 – Cela génère 3 milliards en dépenses de fonctionnement des services publics et en redistribution sociale (soit 0,3% de 1.000 milliards).
2 – Cela génère aussi et surtout 15 milliards de dépenses d’infrastructures. Comme l’avait souligné le prix Nobel Maurice Allais, l’arrivée d’une population nouvelle suppose de puiser dans l’épargne (ou de creuser le déficit) pour réaliser les équipements nécessaires à leur accueil.
Ces dépenses se décomposent ainsi :
- • Etablissements scolaires : 1 milliard ;
- • Logements : 7 milliards ;
- • Transports urbains régionaux : 4 milliards ;
- • Prisons : 100 millions ;
- • Universités : 400 millions ;
- • Hôpitaux : 700 millions ;
- • Autres réseaux nationaux et locaux : 2 milliards.
3 – Cela génère aussi des dépenses d’assurance chômage : dans un pays qui a 15% de chômeurs, un étranger de plus ce n’est pas un emploi de plus c’est un chômeur de plus (français ou étranger, d’ailleurs, puisque le taux de chômage des étrangers et des enfants d’immigrés est, selon les statistiques officielles, deux à trois fois plus fort que le taux de chômage moyen). Le coût de l’indemnisation de ce sur-chômage c’est 500 millions.
Au total plus de 18 milliards d’euros : près du quart du déficit budgétaire. En période de crise, il est clair que la France n’a plus les moyens de poursuivre sa politique d’immigration ou que, si elle la poursuit, cela ne peut se faire qu’au détriment des services rendus à la population, de son niveau de vie et de sa qualité de vie.
(Tous les chiffres sont étayés dans le document complet, cliquer ici.)
Jean-Yves Le Gallou
Colloque de l’Institut de géopolitique des populations du 16/02/2012.
(1) Ce coût s’ajoute bien sûr au coût des immigrés déjà sur place.