10/02/2012 – 19h30
ROME (NOVOpress) – Nous pouvons nous rassurer. Le gouvernement français peut bien sortir des déclarations « racistes » à fins électorales mais sa vision de l’immigration est exactement la même que celle du gouvernement Monti, c’est-à-dire celle de la Goldman Sachs. La confirmation vient d’en être donnée par Andrea Riccardi, une figure clé du lobby catho-communiste rameuté par la Goldman Sachs. Fondateur de la puissante et ultra-immigrationniste communauté catholique Sant’Egidio, fer de lance de « l’esprit d’Assise », il est le ministre de la Coopération internationale et de l’intégration sociale de Monti. À peine installé dans ses fonctions, il s’était hâté d’apporter son soutien à la campagne du dinosaure communiste Napolitano pour l’abolition du droit du sang. « Les étrangers, avaient-ils expliqué, rajeunissent le pays. Un mineur sur cinq est étranger. Et ce n’est qu’un aspect de leur apport à l’Italie. »
Riccardi était mercredi à Paris où le ministre sarkoziste de la Coopération, Henri de Raincourt, l’avait invité à un déjeuner de travail. Il a également rencontré le secrétaire général à l’Immigration et à l’Intégration du Ministère de l’Intérieur, Stephane Fratacci. Après ses entretiens, Riccardi a expliqué : « L’Italie et la France ont surmonté les tensions passées. Le tensions de l’année dernière sur les migrants en provenance de la Tunisie étaient conjoncturelles, mais je crois qu’aujourd’hui, et c’est aussi pour cela que je suis ici, il y a une vision commune entre l’Italie et la France: comment gérer l’immigration dans le cadre du partenariat avec les pays du sud de la Méditerranée ».
La veille, le 7 février, Riccardi s’était rendu à Bruxelles où il avait rencontré la commissaire européenne Cecilia Malmström « sur les problématiques de l’immigration, de l’intégration et des Roms ». À l’issue de la rencontre, Riccardi a déclaré : « Nous avons assuré que l’Italie joue son rôle. Elle assume ses responsabilités sur les thèmes de l’asile, de l’immigration et de l’intégration ».
La commissaire Malmström s’était notamment distinguée l’année dernière en déclarant d’emblée que, par principe, la submersion migratoire en provenance d’Afrique du Nord ne serait pas repoussée. Elle avait très régulièrement critiqué le gouvernement Berlusconi comme coupable, à ses yeux, de ne pas en faire encore assez pour l’accueil des clandestins de Lampedusa et d’ailleurs, sans parler des Roms. Elle était cette fois-ci radieuse. « Rome, a-t-elle expliqué, est redevenue un vrai partenaire. Les entretiens avec Riccardi, en matière de migration, d’asile et de printemps arabe ont été excellents ».
Bref, entre les gouvernants de Paris, Rome et Bruxelles, c’est le grand amour. Tous unis pour faire la volonté de la Goldman Sachs.