PIP : Poly implant prothese.
Ma maman m’a toujours dit : « mieux une jolie petite paires d’abricots bien à toi qu’une grosse paire de melons en plastock ». A croire qu’elle avait encore raison…
Par où commencer ? Passer sur le billard pour une paire de gros nibards c’est tout simplement nul. Non passer sur le billard et dépenser 4000 euros pour une paire de gros nibards ça rime à quoi ? Non, pardon, passer sur le billard , dépenser 4000 euros et se retrouver avec une paire de prothèses contenant un additif pour carburants ( le Baysilone), ainsi que du Silopren et du Rhodorsil, utilisés dans l’industrie du caoutchouc fallait-il s’y attendre ? Oui, en partie. En réalité, les produits provenaient d’entreprises de composants industriels et chimiques qui n’avaient jamais été testés cliniquement pour leur éventuelle nocivité sur l’organisme. Cela dit, les femmes ayant eu recours à la pose de ces prothèses n’étaient pas censées le savoir, c’est un fait.
Donc deux coups de gueule : le premier contre tous ces produits soi-disant inoffensifs ou réputés bon pour la santé qui ne sont en réalité que du poison. Ces produits bien souvent peu ou pas contrôlés envahissent de plus en plus nos hôpitaux, des médecins de mèche avec de grands laboratoires pharmaceutiques jouent avec la santé de leurs patients. De plus, il est à noter que les ratés de la chirurgie esthétique se multiplient en même temps que sa pratique se banalise. Des femmes mal informées se retrouvent bien souvent face à des médecins peu scrupuleux, les résultats en sont désastreux.
Le deuxième coup de gueule contre tous ces artifices. C’est moche, bien souvent on ne voit que ça et surtout ça n’est pas nous. Et comme ce qui va sans dire va encore mieux en le disant : n’oublions pas mesdames, que les canons de beauté du 21ième siècle sont dictés respectivement par des homosexuels en quête perpétuelle d’androgynie, ou par des fans de porno avec des actrices hongroises de 19 ans. N’oubliez pas non plus que même de sublimes actrices sont aidées par le dieu Photoshop. Simplement restons belles, rebelles… et naturelles.
Diane Fischer