21/01/2012 – 08h00
PARIS (NOVOpress) – Dans une interview accordée à Psychanalyse Magazine en mars 2004, Amanda Lear reconnaissait être « victime d’une sorte de schizophrénie » au niveau de son « image publique ». Elle le prouve une nouvelle fois avec son nouvel album, « I don’t like Disco», elle qui fut pourtant la reine… du disco à la fin des années 1970 avec son tube européen, « Follow me ».
Le nouveau contre-pied d’une artiste capable du meilleur : ses relations avec Salvador Dali, Brian Jones (fondateur des Rolling Stones), David Bowie ou Roxy Music, mais aussi du pire aux « Grosses têtes » de Philippe Bouvard ou ses participations à diverses émissions paillettes en Italie et en France.
Mais, « I don’t like Disco» réserve une bonne surprise : le titre « Chinese Walk », certainement le meilleur de ce seizième album de l’ex-égérie de Salvador Dali. Tant sur le plan musical que celui du texte, transcendé par un véritable souffle identitaire. Amanda Lear l’annonce : les Chinois « arrivent », ils sont des « milliards », « marchent ensemble », « unis comme des frères ».
La chanteuse rappelle une évidence : la force et le succès des Chinois, résident dans une solide identité. Mais la grande question est de savoir si le capitalisme à la sauce chinoise aura raison de cette formule gagnante. « Will you find happiness in a world made by money. And fame? You believe it but will you go till’ you forget your name? », chante en anglais Amanda Lear. Une façon de rappeler qu’en Chine comme ailleurs, la mondialisation menace l’identité des peuples…