18/01/2012 – 14h00
PARIS (NOVOpress) – Après David Beckham et le Brélisien Pato du Milan AC, c’est au tour de la star Argentine Carlos Tevez d’être annoncé comme nouvelle recrue du Paris-Saint-Germain version Qatar. Comme les deux autres, il semblerait que l’Argentin, qui joue actuellement à Manchester City où il a terminé meilleur buteur de Premier League l’année dernière, soit finalement réticent à l’idée de venir renforcer le club de la Capitale. Manchester City, ébloui par la proposition mirobolante des dirigeants du PSG aux indécents moyens, aurait trouvé un accord financier avec le club parisien pour vendre Tevez (environ 35 millions d’euros), mais il semblerait que le joueur, lui, préfèrerait évoluer en Italie. Quelles raisons pourraient bien amener Carlos Tevez à bouder un championnat de France dont la capacité de rémunération n’a jamais été aussi forte ?
Les moyens financiers des propriétaires du PSG, en l’occurence supérieurs à ceux du Milan AC et de l’Inter Milan, également désireux se s’attacher les services de la star argentine, ne sont a priori pas à remettre en question. La réflexion de Carlos Tevez, aussi incroyable que cela puisse paraître aujourd’hui, pourrait en fait relever du domaine sportif. Le championnat de France ne serait semble-t-il pas assez “bon” pour les stars du ballon rond.
Interrogé sur ces refus successifs de la part de Beckham, Pato et sur les actuelles hésitations de Tevez, le nouvel entraîneur du PSG au salaire de trader, l’expérimenté Carlo Ancelotti (à gauche sur la photo ci-dessus), aura au moins eu le mérite d’éviter la langue de bois et le politiquement correct ambiant en avouant à l’occasion d’une interview accordée à la Gazzetta dello Sport que le championnat de France était “plus physique et moins technique” que les autres championnats européens. En particulier, La Ligue 1 est plus physique et moins technique, car il y a plus d’Africains et moins de Sud-Américains.
Une analyse à laquelle tous les observateurs en France ne peuvent que souscrire tant l’africanisation du football français saute aux yeux. Une africanisation résultat d’un mélange de repentance coloniale et de néo-esclavagisme (recrutement et déracinement de très jeunes joueurs africains car cela coûte moins cher), qui a pour conséquence directe un appauvrissement technique du championnat au profit de l’éclosion d’un football d’athlètes dans lequel les coureurs de 100 mètres remplacent les artistes. Entre un Carlos Tevez et un Yaya Banana (nouvelle recrue du club de Sochaux), les dirigeants du football français ont semble-t-il fait leur choix à des fins économiques et idéologiques.
Que les championnats ayant misé sur le “physique” africain au détriment du “technique” européen, ou sud-américain, se voient aujourd’hui boudé par les stars ne peut que réjouir les observateurs de Novopress qui déplorent depuis longtemps l’africanisation et la “racaillisation” d’un foot français, que les millions qataris auront du mal à rendre de nouveau attractif.
Crédit photo : Brian Minkoff-London Pixels/Wikipédia sous licence CC