Ce qui se passe à Clermont-Ferrand depuis une quinzaine de jours résume mieux que de longs discours la gravité de la situation en France, et l’état de guerre civile larvée qui gangrène notre pays au quotidien. Rappelons les faits. Dans la nuit du 31 décembre, les policiers et les pompiers sont appelés à intervenir pour secourir un blessé. Cela s’avère être une embuscade. Ils sont agressés, accueillis par des jets de pierre. Selon le discours compassionnel qui nous est servi depuis des années, cela résumerait un mal-être, à cause notamment des injustices sociales et des contrôles au faciès des policiers. C’est donc la faute à la société si les racailles agressent les pompiers et les policiers !
Un nommé Wissam El Yamni, sous l’emprise de l’alcool, du cannabis et de la cocaïne, fait partie des plus excités. Il est vu est train de jeter des projectiles sur les forces de l’ordre. Il est interpellé – de manière musclée disent les journalistes, qui pensaient sans doute qu’un dialogue courtois aurait été plus adapté – et perd connaissance lors de son arrestation. Il décèdera dans les jours qui suivent. Aucune trace de coups ne sera relevée. On apprend qu’il souffrait d’une insuffisance cardiaque, due à une maladie génétique qui entraînait une fragilité des artères. Pourtant, très rapidement, ce sont les policiers qui se retrouvent accusés. Des dizaines de voitures brûlent durant plusieurs jours, des émeutes éclatent plusieurs nuits de suite. Naturellement, toute la gauche se retrouve aux côtés des « djeunes » pour dénoncer les méchants policiers. Le maire socialiste, Serge Godard souffle sur les braises en reprochant à Claude Guéant de protéger ses hommes. Il n’a pas un mot pour soutenir les policiers agressés, et pas davantage pour condamner les émeutiers. Mais c’est au niveau des associations doitesdelhommistes et des gauchistes que le pire viendra. NPA et SOS Racisme réclameront de suite la suspension des deux policiers, livrés à la vindicte populaire. Quant à la LDH et à la CGT, elles émettront la même revendication, avec un alibi ahurissant : cela aidera à « ramener le calme dans le quartier ».
Comme d’habitude se met en place, dans ces situations hélas de plus en plus fréquentes, l’inversion des valeurs. Où est la présomption d’innocence mise en avant dès qu’un délinquant est arrêtée ? Pour les policiers, par contre, c’est forcément la présomption de culpabilité ! Mais la forfaiture de ces associations éclate quand on écoute le discours de l’avocat de la LDH de Clermont-Ferrand, (1) Jean-Louis Borie, par ailleurs ancien militant de la LCR.
Tout y passe dans l’imposture victimaire. Cet avocat, par ailleurs militant du réseau RESF, évidemmnet, caricature de petit bobo bien-pensant, n’a qu’une seule cible : les policiers, forcément coupables de bavures. Par ses accusations, non étayées, contre les forces de l’ordre, il souffle délibérément sur les braises, il sape consciemment les édifices de la République. Une seule personne sauvera l’honneur de la gauche, Odile Saugues, adjointe au maire de Clermont, par ailleurs députée PS, qui démissionnera avec cette explication : « Je ne pourrai jamais cautionner l’angélisme dans l’analyse des problèmes tout autant que le communautarisme considéré par certains comme une solution. La progression de ce dernier est particulièrement préoccupante pour l’intégration républicaine, sur La Gauthière entre autres et ce, avec l’approbation de la municipalité. »
Naturellement, on aura droit à la classique marche blanche, avec des centaines de jeunes, majoritairement solidaires de la pauvre victime innocente (propriétaire du portable qui a entraîné les policiers dans l’embuscade), soutenus par toute la gauche, maire socialiste en tête. Malgré des appels au calme louables, on traitera les policiers d’assassins, on réclamera la justice pour Wissam, devenu un héros, et on verra une banderole menaçante : pas de justice, pas de paix !
Pas un mot de la gauche contre une autre manifestation, à la préfecture de Clermont, où, sans vergogne, nous aurons droit à des « Allah akbar » qui, manifestement, ne dérangent personne ! Quelle honte !
Quel message ces personnages, qui se prétendent de gauche, font-ils passer ? Ils encouragent, par leur silence, l’islamisation de la France. Ils légitiment les agressions, devenues un sport national, contre les forces de l’ordre et les policiers, en trouvant l’alibi des contrôles au faciès. Il est vrai que les policiers pourraient, pour maintenir une égalité de traitement, aller contrôler régulièrement les personnes âgées, devant les maisons de retraite, pour ne pas se faire accuser de « stigmatisation » par tous les Borie de France et de Navarre ! Il est vrai que dans notre pays, la majorité des délits traités dans les tribunaux provient de jeunes d’origine scandinave. Il est vrai également que le bouddhisme est la religion majoritaire dans les prisons de notre pays !
En participant à de telles manifestations, les gens dits de gauche légitiment les pressions menaçantes que font peser certains organisateurs de la marche sur la justice : si les policiers ne sont pas condamnés, il ne pourra y avoir de paix, traduisez, il y aura de nouvelles violences, et ce sera normal ! C’est donc délibérément un chantage à l’émeute, une menace de trouble à l’ordre public, que cautionnent des élus du peuple, dont le maire, et des associations prétendument anti-racistes, comme la LDH ou SOS Racisme. Mais le message vis-à-vis des forces de l’ordre est encore plus terrible. Alors qu’elles ont déjà consigne de se laisser tirer dessus sans riposter, les manifestants de gauche et les « djeunes » leur disent que dorénavant, quiconque interpellera de manière musclée un délinquant violent risquera sa carrière, et se verra poursuivi comme s’il était un criminel. On ne peut mieux désarmer totalement la police républicaine, et l’empêcher d’exercer son travail, qui consiste tout de même à protéger le bien public, les biens matériels des citoyens de ce pays, dont leur voiture, et leur intégrité physique. On ne peut mieux militer pour la loi de la jungle, la dictature des bandes, la barbarie du plus fort, que seul un État fort, avec une police à qui on donne les moyens de se faire respecter, peut empêcher de prospérer.
Les autorités pousseront la honte et la capitulation jusqu’à interdire une manifestation de soutien aux policiers et aux pompiers, que les Identitaires et d’autres – évidemment insultés par la presse et toute la bien-pensance – voulaient mettre ne place. Seuls donc à Clermont-Ferrand ont le droit de manifester ceux qui soutiennent un délinquant qui téléphone aux policiers pour leur tendre un piège, et jette des projectiles sur les forces de l’ordre.
Cette situation, insupportable, révoltante, rappelle tellement d’autres épisodes précédents, que cela soit à Clichy ou bien l’an passé à Grenoble. C’est chaque fois la même chose, on remarque une même solidarité communautariste de toute une partie de la population avec les voyous, la même haine de la République, le refus de ses lois, et la même solidarité criminelle et démagogique de la gauche politique, associative et syndicale.
Par contre, les innocentes victimes, comme Jean-Jacques Le Chenadec ou Jean-Claude Irvoas, massacrés en pleine rue, en 2005, et tous ces malheureux, souvent d’origine européenne, victimes d’agressions mortelles gratuites, souvent venues de « jeunes » issus de l’immigration post-coloniale, n’auront jamais droit à un mot de compassion de la gauche, et naturellement encore moins de marche de soutien. Le peuple de France, notre peuple, ne les intéresse plus, ils ont décidé de le remplacer par une nouvelle population, ce que d’ailleurs le cabinet conseil « Terra Nova » a osé théoriser, et que le Parti socialiste, dans son projet présidentiel, a appelé « Pour une nouvelle civilisation ». D’où les mots d’ordre de régularisation de tous les clandestins, l’opposition à toute expulsion, et le droit de vote des étrangers, voté au Sénat, et appelé par le député-maire de Dijon Rebsamem (lui aussi ancien militant de la LCR) »citoyenneté de résidence ». Ben voyons ! On est en plein dans la fiction « La faute du bobo Jocelyn ».
Ils en sont aux travaux pratiques, et Clermont-Ferrand est un remarquable laboratoire. Nous suivrons, dans les prochaines heures, avec intérêt l’attitude des autorités. Va-t-on livrer en pâture aux démagogues de l’anti-racisme sélectif et aux racailles les deux policiers, qu’on a déjà mis de manière autoritaire en congés, laissant entendre qu’ils ne seraient pas bien clairs sur ce dossier ?
Nous suivrons également dans les prochains jours, avec intérêt quelques décisions de justice, car disons-le très clairement, nous sommes parfois révoltés par le deux poids deux mesures que nous sommes obligés de constater dans certains verdicts. Ainsi, nous avons pris acte que menacer de mort deux élus de la République, comme l’a fait à Hem un nommé Mohamed Kaddouch, ne coûtait que 500 euros de dommages et intérêts, et cinq mois de prison avec sursis. Nous rappelons que Fanny Truchelut avait été condamnée, en 2007, dans un premier jugement, à Epinal, à 4 mois de prison avec sursis, et à 8.500 euros d’amende pour avoir simplement, et poliment, demandé à deux femmes de retirer leur voile dans les parties communes de son gite.
Nous allons regarder si, en appel, Marie-Neige Sardin, condamnée lors d’un premier jugement à 500 euros d’amende pour avoir demandé à sa voisine, à 3 heures du matin, d’arrêter de faire la « bamboula », sera à nouveau sanctionnée, ou, comme tout le monde l’espère, acquittée. Nous vous tiendrons au courant du procès du sympathique Achref Chérif, qui sera jugé au tribunal d’Auxerre, à 13 h 30, ce 24 janvier. Ce garçon, âgé de 23 ans, a voulu dialoguer avec Christine Tasin, mais à sa manière. Cela donne deux messages, dont le premier, envoyé fin août : « le jour où je t’attrape, je te tire dessus. Je suis à ta recherche. Dans moins d’une semaine tu es morte, sale connasse de merde va ». Quelques jours plus tard, il récidivait, avec des termes que nous ne souhaitons pas reproduire, mais encore plus orduriers et menaçants, pour lesquels il devra s’expliquer au tribunal. Nous allons, bien évidemment, attendre le verdict du procès d’Houria Bouteldja, le 25 janvier prochain. Et, dans ce contexte, nous préparons, bien évidemment, avec la plus grande attention le procès qui verra Pierre Cassen et Pascal Hilout traînés devant les tribunaux par la LDH (2)… la même LDH qui prend régulièrement fait et cause pour les islamistes contre les laïques, et, comme à Clermont-Ferrand, pour les délinquants contre les policiers.
Éternels optimistes, voulant croire encore en la Justice de notre pays, nous ne pouvons envisager que critiquer l’islamisation de la France, dans le pays de Voltaire, puisse être sanctionné, et encore moins que cela puisse coûter plus cher que menacer de mort deux élus de la République…
(1) LDH Clermont-Ferrand : Centre associatif Jean Richepin, Salle B26, 21, rue Jean Richepin – 63 000 Clermont-Ferrand -Téléphone : 04.73.92.87.00
ldh-clermont@wanadoo.fr
(2) Ligue des droits de l’Homme, 138 rue Marcadet, 75018 Paris – Téléphone : (33) 01 56 55 51 00 – Fax : (33) 01 42 55 51 21
ldh@ldh-france.org