12/01/2012 – 10h00
PARIS (NOVOpress) –La candidate EELV (Europe-Ecologie les verts) aux élections présidentielles , Eva Joly, continue de se décrédibiliser aux yeux des Français. Après avoir livré une prestation politique calamiteuse dimanche soir sur le plateau de BFM TV, provoquant la gène des journalistes qui l’interrogeaient, Mme Joly vient de proposer mercredi soir, lors de la “Nuit de l’égalité” au Bataclan, que l’Aïd El Kebir et Yom Kippour, fêtes religieuses musulmanes et juives, deviennent des jours fériés.
“Chaque religion doit bénéficier d’un traitement égal dans l’espace public”, clame haut et fort celle qui en pince manifestement “un peu plus” pour les communautés juives et musulmanes que pour la communauté catholique française, absente de ses propositions.
Lors de son discours, les personnes présentes dans la salle du Bataclan et désireuses d’assister à un grand moment de combat écologiste en sont venues à se demander s’elles ne s’étaient pas trompées de meeting, En effet, entre les propositions sur les fêtes religieuses, celles sur l’égalité territoriale pour les habitants de banlieue ou encore pour la création de statistiques de la discrimination, rien, absolument rien ne pouvait différencier le discours d’Eva Joly de celui d’un Mélenchon ou d’un Hollande.
Maryvonne, adhérente EELV depuis 2 ans, témoigne : “On se sent rouler dans la farine en tant qu’adhérents. Si j’ai rejoins les Verts, c’était avant tout pour le combat contre le nucléaire et pour le localisme notamment. Aujourd’hui, je suis mal à l’aise car j’ai l’impression que la question écologiste est mise de côté et que Mme Joly, tout comme d’autres dirigeants des verts, désirent faire avant tout de la politique en faveur de l’immigration et des communautés.”
On en viendrait presque à s’étonner qu’Eva Joly “résiste” à dans les sondages avec tout de même 3 à 4 % d’intention de votes, au vu du peu d’originalité de son programme, notamment par rapport à un Jean-Luc Mélenchon, meilleur tribun et plus rassembleur qu’elle à gauche.
Entre l’écologie façon “bobo” parisienne (ou franco-norvégienne) et les locavores, les écologistes, les décroissants, il y a une fossé qui semble ne pas cesser de grandir.
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