11/01/2012 – 12h00
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Le quotient familial est une mesure de justice, mise en place après la seconde guerre mondiale par un gouvernement en partie chrétien social. Il s’agit de réduire les impôts payés par ceux qui élèvent des enfants, ce qui apporte de nouveaux citoyens au pays. L’idée est de réduire la perte de revenus des familles avec enfants par rapport à celles qui n’en ont pas.
Que proposent les socialistes ?
François Hollande veut supprimer le quotient familial, et le remplacer par un apport d’argent pour les familles pauvres. Cela revient à dire que la politique familiale n’est plus une mesure de justice, mais une forme de redistribution. L’Etat décidant qui doit recevoir l’argent des impôts et qui en serait privé ? Rappelons aussi que François Hollande a un programme très favorable aux revendications du lobby homosexuel.
Quelle a été la réaction des libéraux du gouvernement ?
C’est une réaction globalement clientéliste. Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse affirment, à juste titre que c’est une mesure défavorable aux « classes moyennes aisées ». Ce qui souligne leur cible électorale au lieu de défendre un principe de justice.
Quelles ont été les autres réactions face à cette annonce ?
Sur le site Atlantico, Christine Boutin critique cette proposition et affirme qu’il faut maintenir le quotient familial et l’étendre à la contribution sociale généralisée. Elle propose sa mesure de revenu de base pour aider les personnes pauvres, et en particulier celles qui ont des enfants.
Les associations familiales catholiques dénoncent une individualisation des droits qui dissoudrait encore plus les liens familiaux.
François Hollande tient-il compte de ces réactions ?
Comme pour toute mesure mal venue et mal préparée, l’annonce est suivie d’un recul. On ne parle plus de suppression, mais de modulation, ce qui compliquerait encore plus notre système social.
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