23/12/2011 – 17h00
COPENHAGUE (NOVOpress ) – Jours après jours, années après années, les traditions d’Europe semblent devoir s’effacer au profit des nouveaux arrivants, implantés de plus en plus massivement sur la terre d’Europe et imposant de plus en plus leurs revendications, leurs traditions.
C’est le cas au Danemark, où cette année, “les écoles danoises changent leurs traditions de Noël pour ne pas offenser les enfants de confession musulmane. Elles plient ainsi sous le nombre croissant d’enfants musulmans scolarisés dans les écoles danoises”, rapporte le journal danois Jyllands-Posten.
À l’école Klostervængets à Copenhague, certains couplets ont été enlevés de la chanson de Noël “Un enfant est né à Bethléem” afin de ne pas donner l’impression de vouloir “convertir” les écoliers musulmans.
“Nous devons être prudents et nous assurer de ne pas offenser quiconque. Par conséquent, nous ne chantons que des chansons sélectionnées, et enlevons certains couples pour certaines chansons parce que le contenu est trop religieux” a déclaré la directrice, Karen Margrethe Groenlund.
Dans l’école Møllevang à Aarhus, à son tour, le chef de l’école a ordonné au professeur de musique de ne chanter que des chansons qui seraient acceptables pour les élèves musulmans, après avoir subi de multiples protestations de la part des parents d’élèves mahométans lorsque la choral de l’école avait chanté “Voici Jésus, les enfants”.
Dans l’école Nørrevang à Slagelse, la fête de l’école, organisée traditionnellement dans l’église de la ville, a été tout simplement annulée car selon la direction “ça n’aurait pas été correct vis à vis de certains écoliers”.
Ces exemples montrent que l’immigration est en train de changer les traditions danoises dès l’école. Il y a là clairement un conflit entre les traditions danoises d’origine chrétienne et un nombre croissants d’enfants de confession musulmane.
La ministre de l’Enfance et de l’Education Christine Antorini (S) a déclaré au journal Jyllands-Posten, qu’elle n’exercerait aucune sanction à l’encontre des écoles qui abandonnent les festivités de Noël.