Procès Bouteldja : devant le tribunal de Toulouse nous disons non au racisme – Par Caroline Alamachère

17 décembre 2011 | Actualités, Société

Dans le train déjà je suis dans l’ambiance, toute la voiture profite du MP3 de mon voisin. Je lui demande poliment de baisser un peu le son. Il râle, soupire, se lève et sort de la voiture en donnant un coup de pied dans la porte de colère. Pour la peine il passera le reste de son voyage avec la couverture de La Colère d’un Français sous le nez.

Arrivant devant le tribunal j’aperçois des banderoles et des individus à l’apparence virile. Les joyeux Identitaires sont là, patrie chevillée au sanglier.

Procès Bouteldja : devant le tribunal de Toulouse nous disons non au racisme – Par Caroline Alamachère

J’aimerais entrer dans le tribunal pour suivre les débats judiciaires de la Houria mais on m’informe que c’est impossible, que pour des raisons de sécurité nous ne sommes pas autorisés à y assister.

J’aperçois une tête connue de Résistance Républicaine, un gars du Sud, costaud, béret noir sur la tête, d’autres sont là aussi. Nous mettons nos badges aux couleurs de RR, histoire de nous distinguer un peu parmi tous ces Identitaires remontés et tapageurs. La police nous encadre, de l’autre côté de la place des totalitaires pro Bouteldja nous narguent de loin, pas mal ont la capuche sur la tête et le keffieh, des signes qui ne trompent pas au pays de la saucisse mais personne ne s’occupe d’eux. Nous sommes assaillis par les micros de tous côtés.

Quelques Zid’s revêtent une tenue blanche et un masque blanc puis s’accroupissent sur le sol tenant chacun une pancarte en carton sur laquelle figure le nom de victimes du racisme, Thierry, Jérémy, Romain… avec dessous le lieu du crime, histoire de rappeler que le racisme anti blanc tue, que le racisme se joue des origines, des frontières et des continents, que le racisme peut venir aussi d’ailleurs et qu’il n’a pas pour unique origine les faces de craie. Le racisme peut aussi être noir, jaune, rouge, il peut être virulent, violent et meurtrier. Il a tué à Liège comme il a tué le même jour à Florence. Étonnamment les médias ont rapporté qu’en Italie il s’agissait d’un crime raciste, alors que pour un fait exactement similaire qui a eu lieu le même jour à Liège par Nordine Amrani ils ont parlé de « crime d’imitation » (France 2), ont fait allusion à la tuerie de Breivik histoire de rappeler que l’origine du mal c’est quand même l’extrême droite, histoire aussi de dédouaner les criminels de racisme quand ils sont orientaux, histoire enfin d’évacuer toute possibilité de voir l’origine du mal ailleurs que là où on veut bien nous la montrer.

Et que dire de ces Anglais qui pendant qu’ils chantaient dans une chorale de bienfaisance ont été attaqués par des Congolais au prétexte d’une situation politique hasardeuse dans leur pays d’origine ? Et si je partais avec mes cousins attaquer les Aborigènes ou les Papous de Nouvelle-Guinée au prétexte que Sarko n’est pas le président de mes rêves, qu’en diraient les bien-pensants ?

Oui le racisme est tapi partout et Houria Bouteldja en est la fière représentante quand elle lève son majeur pour dire à la France qu’elle la nique, quand elle traite Pascal Hilout de « bougnoule » parce qu’elle ne digère pas qu’il ait abandonné l’islam liberticide pour embrasser les valeurs républicaines de la France et que la France l’ait totalement adopté, quand elle traite les Français de sous-chiens, le chien étant un animal impur en islam, quand elle menace nos enfants de subir le racisme anti-blanc (1), quand elle menace le plus antiraciste des antiracistes de le subir à son tour, quand elle anticipe que les Indigènes ont pour projet de nous supprimer et que bientôt des territoires nous seront interdits sur notre propre sol alors que c’est déjà le cas dans certains endroits, quand elle appelle à « sauver notre peau »… et sinon quoi ? Elle nous tuera des ses propres mains ?

« Il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs » (1). Mais que fait-elle encore en liberté cette diseuse de haine ? Elle et ses Indigènes rêvent d’un apartheid et d’une prise de territoire et nous devrions les laisser faire sans nous défendre ? Et c’est nous qui sommes accusés de racisme, c’est nous que l’on dit extrémistes et dangereux ? Mais c’est le monde à l’envers !

Dénoncer cette furie et ses propos valaient la peine que l’Agrif via Bernard Antony lui intente un procès et que nous venions crier sous les fenêtres du tribunal pour dire notre refus de nous laisser insulter. Sous-chiens… mais que diraient le Mrap, la Halde, SOS Racisme, le Cran si nous, Français, nous traitions les noirs ou les arabes de sous-chiens ? Nous les aurions tous sur le dos et à juste titre mais puisque c’est une personne issue de la diversité qui nous fait cette insulte, personne ne dit rien. Deux poids, deux mesures comme toujours.

Fabrice Robert a rappelé qui furent les esclavagistes, il a égrainé les noms des morts pour leur couleur pendant que ceux vêtus de blanc étaient couchés sur le trottoir glacé avec leur panneau en guise de couvercle mortuaire [NDLR : on peut lire le texte de son intervention sur Novopress et voir de petites vidéos ici] . La grosse centaine de personnes l’a acclamé.

Procès Bouteldja : devant le tribunal de Toulouse nous disons non au racisme – Par Caroline Alamachère

Après qu’il ait parlé j’ai aperçu derrière nous un agent de la voirie avec son gilet fluo et son petit bonnet rouge, un travailleur noir ébahi par le spectacle inaccoutumé. J’espère que ce monsieur aura la curiosité de voir de quoi il retourne en rentrant chez lui, lui dont les ancêtres ont peut-être été, qui sait, les esclaves des ancêtres de la Bouteldja car à cette époque c’était d’usage, les Noirs-Africains étant considérés comme des « animaux » par les Arabo-Musulmans. Un racisme atavique apparemment.

La presse était à l’affût de tout, filmant même une conversation à notre insu mais que nous avons finalement laissé se dérouler, tellement nous sommes sûrs de ne pas dire un mot de travers. Comment le pourrait-on d’ailleurs ? Quand on est civilisé on ne peut pas être raciste.

A la fin de la manifestation, alors que le vent glacé s’immisçait, les policiers nous ont dit de nous disperser et d’éviter de prendre la première sortie de métro pour ne pas risquer de nous faire agresser… tiens donc…

Au retour mon train fit un arrêt imprévu à… Poitiers, faut-il y voir un présage ?

Quelques bribes d’informations concernant le procès lui-même qui a duré 4 heures :

L’éditeur de Houria Bouteldja estime que l’Agrif ne vise qu’à faire une «manœuvre de terrorisme intellectuel visant à accréditer l’idée qu’il existerait un racisme anti-blanc». Le procureur quant à lui tend à donner raison à Bernard Antony puisque selon lui le mot « sous-chien » a été employé « à dessein pour blesser ».

Elle risque six mois de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 3 600 euros. Le jugement en délibéré aura lieu le 25 janvier. Date est prise.

Caroline Alamachère

(1) « Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ». Houria Bouteldja.

Source : Riposte Laïque.
Crédit photos du rassemblement : Novopress, licence CC.

 

Procès Bouteldja : devant le tribunal de Toulouse nous disons non au racisme – Par Caroline Alamachère

http://fr.novopress.info/104711/videos-du-rassemblement-de-ce-jour-a-loccasion-du-proces-dhouria-bouteldja-sur-le-racisme-anti-blanc/

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