14/12/2011 – 11h30
ROME (NOVOpress) – L’Italie va-t-elle revivre le drame des Années de plomb (période sombre et sanglante marquée par des attentats et des meurtres perpetrés par l’extrême gauche et l’extrême droite mais où l’État n’était pas absent…) ? Telle est la question qui vient après le meurtre de Sénégalais à Florence, tués par un homme présenté (trop ?) rapidement comme un sympathisant de CasaPound.
En réaction, CasaPound a publié un communiqué où le mouvement de la droite radicale italienne affirme : “Dans l’ADN de CasaPound Italia, il n’y a pas de xénophobie, comme n’a pas lieu d’être la violence discriminatoire, si bien qu’aucun d’entre nous ne fut jamais impliqué dans quelconque accusation pour des motifs racistes, ethniques ou religieux.” Pour preuve, la participation du militant de CasaPound “Zippo” (toujours emprisonné) à l’action de Popoli en faveur des Karens.
Sur l’immigration, CasaPound indique même : “Nous avons une position précise, rationnelle, qui n’ouvre pas la voie à des dérives violentes de la sorte. Nous sommes opposés au phénomène d’immigration de masse, arme à double tranchant, qui humilie tant les immigrants que les hôtes. En même temps, fidèle à notre tradition, nous refusons l’idée du bouc émissaire et nous essayons d’être réalistes en provoquant le débat, y compris avec les communautés d’immigrants.”
D’autant que “le siège de CasaPound Italia à Rome se situe en pleine ‘Chinatown’ et ceci n’a jamais provoqué quelconque problème. D’ailleurs, le 19 décembre prochain, CasaPound Italia organise une rencontre publique entre cette même communauté chinoise et des responsables du mouvement afin de débattre mais aussi collaborer dans le but de rendre plus vivable l’Esquilino [quartier de Rome où se trouve CasaPound, note de Novopress].”
C’est pourquoi, selon Casapound, “[notre] façon d’agir nous vaut quelques inimitiés au sein de la droite radicale mais [nous la] revendiquons avec orgueil, sans remord, ni nostalgie.”