12/12/2011 – 17h00
PARIS (NOVOpress Breizh) – L’affaire du tramway brestois – la municipalité socialiste de Brest, avant d’accorder au final 1/3 du chantier aux granitiers bretons, avait décidé de ne traiter qu’avec la Chine – avait en son temps défrayé la chronique. C’est désormais la municipalité socialiste de Tours – après celle de Reims – qui pratique la préférence étrangère, dans un climat de mondialisation acharnée et de concurrence déloyale.
Le Syndicat des transports en commun de la ville de Tours vient en effet d’acheter pour six millions d’euros de granit chinois en prévision de la construction du tramway dans la ville. Une nouvelle qui a provoqué la fureur des granitiers de l’Hexagone, filière abandonnée de l’Etat, comme de nombreux autres secteurs de l’emploi français, et qui s’écroule petit à petit sous les coups de boutoirs des envahisseurs chinois, dont les moyen de pression s’appellent « bas prix » et « néo-esclavagisme ».
Nous avons interrogé Jean-Marie Begoc, président du syndicat des granitiers bretons et directeur commercial de la Socal (exploitation du granit) afin de connaitre la position des granitiers, leurs intentions (une filière aussi importante ne peut pas se laisser mourir sans réagir) et les raisons de leur colère.
Propos recueillis par Yann Vallerie pour Novopress Breizh.
Crédit photo : Christian Amet/Wikipédia sous licence Creative Common
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