07/12/2011 – 14h30
NANTES (NOVOpress Breizh) – Depuis plus d’un an, Carquefou, au nord-est de l’agglomération nantaise, doit faire face à la présence d’une importante communauté de Roms qui se sont installés dans différents endroits de la commune. Une présence dont se passeraient bien les habitants, excédés par les nuisances entraînées par le mode de vie de cette population.
Après les sites de Maubreuil, Prouzeau, Epinay et la Seilleraye, c’est maintenant la plaine de jeux de la Mainguais qui est occupée par une centaine de caravanes. Depuis que cet endroit – très prisé en raison des installations sportives qui s’y trouvent – est devenu en toute illégalité un camp de nomades, les Carquefoliens rencontrent de plus en plus de difficultés pour exercer leurs sports favoris.
Le mois dernier Claude Guillet, le maire (UMP) de la ville, faisait part une nouvelle fois de son sentiment d’impuissance face à ce problème, estimant en outre que l’action de l’association « Vivre Ensemble à Carquefou », loin d’améliorer la situation, ne faisait en réalité que compliquer les choses.
Créée en février dernier cette dernière a pour objet de « faciliter l’accès aux droits fondamentaux pour les migrants installés sur la commune de Carquefou ou en liaison avec les autres acteurs de la commune et de la région nantaise ; accompagner leur insertion sociale et citoyenne en refusant les discriminations et les violations des droits humains et en favorisant le ’vivre ensemble’ ».
Un objectif « purement humanitaire » selon ces bonnes âmes qui ont pourtant bien conscience que cela « ne réglera pas le problème d’une population qui, en toute légalité (sic), vient chercher chez nous une vie meilleure » (Ouest-France 22/11/11). On sait que le « vivre ensemble » prôné par l’idéologie mondialiste consiste en réalité à imposer aux populations de souche européenne de s’adapter aux différentes communautés allogènes qui viennent s’installer sur leur territoire.
Lors de sa première assemblée générale, en mars 2011, l’association expliquait qu’elle militait pour « instaurer le dialogue, avec les Carquefoliens, mais également avec les Roms eux-mêmes pour qu’ils puissent s’adapter à nos usages, en terme d’hygiène par exemple ». Vaste programme…
A entendre les habitants de Carquefou, ceux-ci souhaiteraient avant tout pouvoir vivre tranquillement dans leur commune, profiter des espaces verts et pratiquer librement leurs sports favoris dans les installations qu’ils ont financées avec leurs impôts. Selon eux il s’agit là tout simplement de l’exercice d’un droit naturel, actuellement remis en question par la présence d’une population qui occupe en toute illégalité des terrains publics ou privés. Un droit que le maire est bien en peine de faire respecter et dont l’association Vivre Ensemble à Carquefou, quoi qu’elle en dise, se moque éperdument.
Photo : Novopress Breizh