23/11/2011 – 13h40
NANTES (NOVOpress Breizh) – 140 euros : c’est l’amende que devront régler chacune des trois femmes qui ont été condamnées lundi dernier par le tribunal de police de Nantes pour « dissimulation de leur visage sur la voie publique au moyen d’un niqab ».
Parmi elles, l’épouse et l’une des concubines de Lies Hebbadj – cet épicier qui avait défrayé la chronique l’an passé – avaient fait l’objet d’un constat d’infraction devant l’école publique où elles emmenaient leurs enfants, le 6 octobre dernier. Depuis la loi votée le 11 octobre 2010 dissimuler son visage dans l’espace public, que ce soit avec un voile, une cagoule ou un masque, est en effet passible de 150 euros d’amende et d’un stage de citoyenneté.
Lies Hebbadj était arrivé au tribunal lundi matin avec les deux femmes de son harem revêtues du niqab. Ces dernières n’ayant pas accepté de dévoiler leur visage à l’entrée du tribunal, elles n’ont pas eu l’autorisation d’y entrer et un nouveau constat d’infraction a été dressé. Les deux femmes sont restées devant le tribunal avec une poignée de manifestants qui s’en sont pris à la « laïcité » (sic). Le procureur de la République a assuré qu’elles seraient à nouveau poursuivies.
Dans un communiqué publié le même jour, le parquet de Nantes a requis le renvoi de Lies Hebbadj, de son épouse et de trois de ses compagnes devant le tribunal correctionnel, notamment pour diverses fraudes aux aides sociales, dont le montant avoisinerait les 100.000 euros. Lies Hebbadj est également mis en examen pour « viols aggravés » sur la personne d’une ex-compagne, pour travail clandestin et fourniture de travail à un étranger en situation irrégulière.