21/11/2011 – 18h40
PARIS (NOVOpress) — Enfin une promesse tenue par Sarkozy. Pas forcément celle que l’on aurait souhaitée voir appliquer. Nicolas Sarkozy et l’UMP avaient promis l’instauration de l’immigration choisie, c’est désormais chose faite. L’immigration choisie ou comment piller les ressources intellectuelles de pays moins avancées et instaurer une concurrence déloyale entre travailleurs immigrés et autochtones.
Pour preuve, le cri d’alarme de l’ordre des médecins en Algérie qui assiste impuissant à l’exode des médecins algériens vers l’étranger notamment la France où « 6000 médecins algériens toutes spécialités confondues exercent actuellement dans l’hexagone ». Un chiffre qui repose sur les données émanant de l’ordre national des médecins en France. Un flux dont la source n’est pas près de se tarir car chaque année, des dizaines et des dizaines de médecins algériens viennent grossir les rangs de leurs compatriotes installés sur le sol français. Un constat d’autant plus préoccupant que selon Mohamed Bekat Berkani, président du conseil national de l’Ordre des médecins en Algérie, ces médecins auraient une utilité certaine “pour le développement du système de la santé en Algérie”.
Alors que le numerus clausus au concours d’entrée en médecine en France était devenu féroce à partir des années 80 et reste encore très insuffisant pour les besoins, la France se heurte aujourd’hui à cause de cela à une démographie médicale nettement insuffisante. Faisant suite à ce véritable aveu d’échec en matière d’anticipation politique, les gouvernants français n’ont rien trouvé de mieux que de puiser dans les ressources médicales de pays exsangues au lieu de former au sein des universités françaises les générations futures de médecins et autre personnel médical.
En empêchant un nombre suffisant de jeunes français de devenir médecins cela leur permet d’opérer, comme dans d’autres domaines, une véritable substitution de population.