16/11/2011 – 09h30
ANKARA (NOVOpress) – « La Turquie a perdu espoir de voir le régime syrien répondre favorablement aux demandes de la communauté internationale d’engager des réformes démocratiques et de mettre fin à la répression », a déclaré mardi Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc. Samedi, des manifestants syriens ont défilé devant les représentations diplomatiques turques de Damas et Alep.
Cet appel à plus de démocratie en Syrie de la part de la Turquie, allié stratégique des Etats-Unis qui veulent abattre le régime nationaliste syrien, ne manque pas de sel.
Thorbjorn Jagland, Secrétaire général du Conseil de l’Europe, vient en effet de demander à la Turquie de respecter la liberté de la presse. Sous le régime islamique du Parti de la justice et du développement (AKP) d’Erdogan, 57 journalistes sont actuellement emprisonnés en Turquie, pays en pointe dans la persécution de nombreuses populations : chrétiens, Kurdes, Arméniens…