04/11/11 – 14h00
PARIS (NOVOpress) – La disparition progressive de l’industrie dans les pays occidentaux entraîne une polarisation de ces sociétés entre très haut et très bas revenus.
Ce déséquilibre devient de plus en plus frappant, le marché du travail des pays dits « riches » s’organisant désormais entre les emplois peu qualifiés et mal payés des secteurs domestiques, et les emplois bien payés, mais peu nombreux, des services aux entreprises (informatiques, juridiques…), des multinationales et de la finance.
On assiste donc à une éradication des emplois qualifiés intermédiaires et des rémunérations correspondantes.
Ce phénomène de baisse de la qualification moyenne des emplois et donc corrélativement du niveau moyen des salaires, joue à la baisse sur la croissance et favorise donc la crise qui se révèle être autant une crise de la désindustrialisation qu’une crise purement financière.
Photo en Une : crédit Robert Steinhoefel (cc)