04/11/2011 – 11h30
GENÈVE (NOVOpress) — Dans un communiqué du 1er novembre 2011, le secrétaire général de l’Union Démocratique du Centre, Martin Baltisser, a défendu avec vigueur le maintien, sinon la réintroduction du principe de concordance dans le système politique Suisse. Ce principe, apparu dans les années 30 et durablement introduit depuis 1959 à la suite de crises politiques, repose non sur le principe de majorité comme en France, mais sur “la recherche d’accords à l’amiable et de compromis largement acceptés par l’ensemble des partis” (Dictionnaire historique de la Suisse).
Techniquement, cela signifie que les trois premiers partis par le nombre de leurs électeurs ont traditionnellement droit à deux sièges au gouvernement et le quatrième parti à un siège. Un débat semble toutefois avoir été lancé, notamment par la gauche, à l’occasion des prochaines élections fédérales suisses (le 14 décembre prochain) quant à la nécessité d’attribuer de nouvelles règles, visant à intégrer de nouveaux partis dont les scores ne justifieraient toutefois pas l’importance.
Débat jugé inutile par Martin Baltisser. Selon lui, le système de concordance “a fait ses preuves” et “reste toujours le meilleur garant d’une stabilité politique au long terme”, “permettant une implication à part entière des forces politiques les plus importantes dans toutes les décisions”.
L’UDC fait de la défense du système de concordance l’un de ses cheval de bataille dans le cadre des élections générales au Conseil fédéral du 14 décembre 2011 et appelle les autres partis à “ne pas s’adonner à des jeux de pouvoir.”
Photo en Une : vue aérienne de Genève. Crédits : Wikipédia Commons