31/10/2011 – 15h30
PARIS (NOVOpress) — Dans un article du 29 octobre dernier, signé Ariane Chemin et David Revault d’Allonnes, la quotidien de gauche Le Monde s’étend sur l’abandon d’un homme lâché par tous ses amis et soutiens politiques, à quelques rares exceptions, tournant en rond dans sa “prison dorée” : Dominique Strauss-Kahn.
Extraits : “Après le Sofitel, on l’appelait, glisse une de ses têtes chercheuses. Là, c’est fini. On ne lui téléphone plus. Plus envie.” “Je suis très en colère. On a été trompés. Il nous a trompés. Je ne veux plus jamais entendre parler de ce mec.” “C’est plus que de la déception, c’est de la colère. On est tous très marqués par cette affaire. On trouve inimaginable de n’avoir rien su, rien vu. C’est comme dans les dénis de grossesse, où l’entourage immédiat ne voit rien non plus. C’est vertigineux.”
Emblématique d’une bourgeoisie parisienne intellectuellement et moralement délabrée, l’objet de cette rage et de cette amertume n’est ni la plainte pour tentative de viol sur une femme de chambre du Sofitel New York en mai 2011, qualifiée de « relation inappropriée » selon l’intéressé ; ni la plainte pour agression sexuelle sur une autre jeune femme, la journaliste Tristane Banon, déposée le 5 juillet dernier et classée sans suite pour des raisons de délais de prescription. Plus simplement : la “strauss-kahnie”, plus à un paradoxe près, reproche à son leader déchu des relations tarifées avec des professionnelles, consentantes de fait.

"DXK" : un film pornographique sera même réalisé à partir des frasques de l'ancien directeur du FMI. Crédit photo : mypornproductions.com
D’ici la sortie de ce monument du cinéma, les internautes pourront toujours patienter en revisionnant l’excellente opération d’Action discrète menée à Reims en novembre 2008 à l’occasion du congrès du Parti Socialiste. Que ceux qui n’étaient pas au courant lèvent la main…